les citations
cantine2 n. f.
◆ Tente dressée lors d’une fête en plein air, où l’on peut se restaurer et parfois danser, écouter des discours (patriotiques, politiques, etc.) ou assister à des concerts à l’abri des éléments. Dresser une cantine. Manger sous la cantine. Cantine chauffée. Orateurs, discours de cantine. ⇒ halle III ; halle-cantine.
1 « Le soir, énorme succès que celui que se taillèrent Les Baladins de Porrentruy qui soulevèrent un enthousiasme général et communicatif dans toute la cantine par leur magnifique interprétation de chants aussi inattendus que variés. » Le Pays, 26 mai 1972, p. 5.
2 « La traditionnelle Fête de la montagne des Amis de la Nature aura lieu les 12 et 13 juin, au Chalet* de la Haute-Borne. Une cantine sera construite en annexe pour accueillir les nombreux hôtes, pour les étapes du samedi soir et du dimanche surtout. » Le Démocrate, 9 juin 1976, p. 9.
3 « Le 30 septembre dernier, le groupement des propriétaires du chemin a fêté avec entrain son trentième anniversaire. Proposition fut faite à tous les habitants du chemin et des maisons avoisinantes de passer la veillée sous une cantine dressée à cet effet. Il y eut des jeux pour les enfants, à boire, à manger et d’aucuns chantèrent ou dansèrent au son de l’accordéon. » Le Relais, n° 44 (hiver 1978), p. 33.
4 « La messe aura lieu sous une cantine chauffée de 1000 places installée au centre du village. » La Liberté, 31 mars 1993, p. 15.
5 « Devant la foule que les orateurs de cantine auraient qualifiée de “nombreuse”, V. G. […] remercia les CFF* […]. » La Suisse, 24 mai 1993, p. 7.
6 « Les vendredi 10, samedi 11 et dimanche 12 septembre, nous avons besoin d’aides bénévoles pour la cantine. » Le Quotidien Jurassien, 28 août 1993, p. 10.
7 « À cela s’ajoutent le Pavillon des prix, le Café […] et surtout la Cantine, “vaste parallélogramme où trois mille sept cent soixante-dix convives peuvent trouver place ; dans les côtés se trouvent des galeries pour le public et pour la musique ; au pied de l’orchestre est la tribune pour les orateurs…” » L’Hebdo, 9 septembre 1993, p. 99.
8 « Ensuite, la Suisse a-t-elle vraiment été neutre pendant les dernières guerres mondiales ? Dans les manuels scolaires et les discours de cantine, cela ne fait aucun doute. En fait, il est difficile de répondre car les limites de ce principe ne sont fixées nulle part. » La Liberté, 20 juin 1994, p. 25.
Remarques. Cf. encore le dér. cantinier, ‑ière n. m., f. “personne qui tient une cantine” (« Football-club Colombier cherche pour le 30 juin 1993 / cantinier / gains intéressants » Courrier Neuchâtelois, 24 février 1993, p. 11 ; « La cantinière, […] pour le réconforter, le remit sur la bonne voie » Le Rai-Tiai-Tiai aidjolat, journal de carnaval n° 17, JU Ajoie, 1994, p. 27). — En français de référence, cantine est défini comme un “établissement où l’on sert à manger, à boire aux personnes d’une collectivité” ou un “service, généralement subventionné, qui prépare et distribue les repas d’une collectivité” (GR 1985).
Commentaire. Première attestation : 1839 (v. LengertAmiel). Spécialisation sémantique propre à la Suisse romande d’un mot du français général. Manque à FEW 2, 232ab, canthus II 2 b.
Bibliographie. GPSR 3, 64a s.v. cantine 1° ; StRobert 1993 ; LengertAmiel 1998.
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