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conseiller d’État, conseillère d’État n. m., f.
◆ Membre du gouvernement cantonal dans les cantons de BE, FR, GE, NE, VD et VS. ⇒ Conseil d’État.
1 « Une grosse vilaine route, projet, joli trou dans la campagne, notre village touché,
sales conseillers d’État inconscients… » A.-L. Grobéty, Zéro positif, 1975, p. 173.
2 « M. W. M., […] âgé de 49 ans, élu conseiller d’État en 1974, est entré en fonction mardi comme président du Conseil-exécutif* bernois qu’il dirigera pendant une année. » Le Pays, 2 juin 1976, p. 2.
3 « Première Romande élue dans un exécutif cantonal*, l’ancienne conseillère d’État fribourgeoise R. C. est au chômage depuis le 1er janvier 1992. Depuis sa non-réélection, elle va timbrer* à l’Office du travail de Fribourg. » La Suisse, 5 juillet 1993, p. 7.
4 « Cinq ans après avoir enfin accordé le droit de vote aux femmes, les plus coriaces
antiféministes de Suisse alémanique [Appenzell] en ont élu deux d’un coup à leur Exécutif
[…]. Après cette Landsgemeinde* mémorable, la Suisse a désormais quinze conseillères d’État, dont trois dans les cantons* romands. » Femina, 15 mai 1994, p. 21.
↪ V. encore s.v. bleu ; cheffe ; conseiller administratif ; Département ; landammann 1 ; oser 1 ; râpe ; schmolitz.
Remarques. Dans JU, les membres du gouvernement portent le titre de ministre (v. ici s.v. ministre n. f. pour un exemple).
Commentaire. Statalisme. Correspond dans BE à l’all. Regierungsrat, ‑rätin et dans FR et VS à l’all. Staatsrat, ‑rätin (tous resp. n. m., f.).
Bibliographie. DudenSchweiz 1989 ; Lengert 1994.
Pierre KNECHT
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