les citations
roi (du tir) n. m.
◆ Titre honorifique décerné au meilleur tireur d’un concours de tir*. Le couronnement des rois du tir. Couronner les rois du tir*. Proclamer qn roi du tir*. ⇒ abbaye ; cibar(r)e ; ciblerie ; tir II.
1 « Enfin, il fut décidé que le pique-nique de Sacy serait maintenu et que les cartes de convocation pour les tirs* obligatoires comporteraient désormais la liste des tirs qui sont pris en considération pour l’attribution du titre de “roi du tir”. » Le Pays, 4 février 1977, p. 5.
2 « Au traditionnel culte succédèrent le couronnement des rois et la remise des distinctions. Les 25 participants au tir* eurent droit à une demoiselle d’honneur. » 24 heures, 25 juillet 1977, p. 17.
3 « La cérémonie de proclamation du palmarès s’est déroulée comme de coutume hier matin, à 11 heures, au pied de l’église abbatiale. Le roi du tir a été proclamé en la personne de M. O. K., de Tinterin (FR). » Tribune-Le Matin, 22 août 1977, p. 5.
4 « Après que J.-M. B., président de la commission de tir*, eut présidé à la proclamation des résultats et au couronnement des rois, un cortège parcourut la localité […]. » 24 heures, 30 août 1977, p. 23.
5 « Le stand de Châble-Croix servait de cadre vendredi au concours de tir* de la police cantonale* valaisanne. Les meilleurs tireurs du corps se réunissent chaque année pour des joutes qui voient traditionnellement le président du Grand* Conseil valaisan remettre le challenge de roi du tir. » Nouvelliste et Feuille d’Avis du Valais, 1er juin 1993, p. 14.
6 « L’ampleur de l’événement fait donc du roi du tir un personnage véritablement à part. Et si aucune obligation ne lui est faite en contrepartie des honneurs qui lui sont rendus, il échappe toutefois difficilement à la tradition d’une succession de verrées* qui peut se révéler fort coûteuse dans certains cas. » 24 heures, 16-17 mai 1997, p. 25.
↪ V. encore s.v. abbaye 2 ; abbé-président ; cibar(r)e 2 ; merveilles.
Remarques. Cf. encore le composé vice-roi n. m. “deuxième meilleur tireur, lors d’un concours de tir*” (« C. L. fut sacré roi, P. P. proclamé vice-roi, et G. M. reçut la couronne de laurier. » 24 heures, 25 juillet 1977, p. 17).
Commentaire. Terme emprunté aux anciennes fêtes de tir à l’arc du Pays de Vaud et de Genève (v. Pier s.v. roi Hist. 1°, qui atteste ce sens depuis 1491). On relève déjà des rois de l’arquebuse, du mousquet, etc. à Genève en 1753 (ibid.). Correspond à l’all. Schützenkönig n. m. et au romanche campiun-tiradur. Cf. encore Belgique roi (du tir) n. m. “vainqueur du concours annuel, dans certaines sociétés de tir, surtout de tir à l’arc” Pohl 1950.
Bibliographie. Pier ; FEW 10, 368b, rex I 1 e ; PledariGrond 1993 ; Lengert 1994.
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