hochdeutsch [(h)ɔxdɔjtʃ], 🔊 [(h)oxdɔjtʃ], 🔊 [’ɔxdø:tʃ], [’oxdø:tʃ] n. m. (s’écrit aussi avec une majuscule)
◆ Allemand standard (par opposition aux dialectes alémaniques). La radio et la télévision alémaniques diffusent des émissions en hochdeutsch. On apprend
le hochdeutsch à l’école, pas le dialecte*. ⇒ bon allemand ; dialecte ; schwyzerdütsch ; Toto 2.
1 « Quant au dialecte* alémanique, peut-on soutenir qu’il s’apprend aussi bien que le “Hochdeutsch” ? Mes interlocuteurs sont chaque fois stupéfaits quand je leur déclare que j’en ai
appris la grammaire au collège Calvin, à Genève. » 24 heures, 15-16 janvier 1977.
2 « [titre] La quatrième chaîne de TV helvétique sera généraliste et parlera Hochdeutsch » Le Nouveau Quotidien, 12 juillet 1993, p. 22.
3 « “Il n’y a pas de pressions, chacun parle sa langue, mais les gens originaires des cantons* alpins doivent tout de même faire des concessions pour qu’on les comprenne”, explique W. G., responsable de la formation des animateurs au studio zurichois de
DRS1 [= la première chaîne de radio alémanique]. Les nouvelles, elles, sont données
en Hochdeutsch. La radio devrait donc logiquement pouvoir engager des professionnels allemands. Mais
là aussi, une “barrière insurmontable” protège le public de toute pollution sonore étrangère : “Les auditeurs sont d’accord d’entendre parler Hochdeutsch mais à la seule condition qu’il subsiste un accent suisse”, regrette W. G. Résultat : une seule journaliste allemande s’exprime au micro. Son
cas restera isolé : sa diction suscite l’irritation des auditeurs, qui ne manquent
pas d’arroser DRS1 de lettres de protestation. » Le Nouveau Quotidien, 17 janvier 1994, p. 3.
4 « Mais plus tard, leur maîtrise du Hochdeutsch [en parlant des Suisses alémaniques] trahit leur degré d’instruction : ce n’est pas
très égalitaire. » Le Nouveau Quotidien, 2 mai 1994, p. 23.
5 « Or pour la première fois dans l’histoire suisse voici que le hochdeutsch coule et pétille dans les plus tendres oreilles alémaniques. À l’heure de la télévision. » Le Nouveau Quotidien, 23 juin 1995, p. 21.
6 « Depuis son installation à Zurich, C. F. a pu constater à quel point le rapport des
Suisses allemands avec la langue écrite est tendu et complexe. C’est pourquoi, la
vraie menace réside à son avis dans le fait qu’à trop parler le dialecte*, les gens risquent de maîtriser le Hochdeutsch de moins en moins bien. » Via / Le magazine du rail, 3/1996, p. 5.
↪ V. encore s.v. dialecte.
Remarques. Comme synonyme, on entend souvent bon allemand (v. cette lexie à la nomenclature), allemand d’Allemagne ou, plus rarement, Schriftdeutsch (litt. “allemand écrit” ; v. ex. s.v. Schwyzerdütsch).
Commentaire. Emprunt à l’all. Hochdeutsch n. n. (litt. “haut allemand”), fréquemment employé avec le même sens en Suisse alémanique.
Bibliographie. Sans tradition lexicographique en français (en Suisse comme en France).
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