|
gypsier [ʒipsje] 🔊, [ʒisje] 🔊 n. m.
◆ Plâtrier. Faire, apprendre* gypsier. ⇒ gyps, gypserie, gypseur.
1 « Cette buanderie avec les ateliers est vendue en 1867 à E. B.-C., gypsier, domicilié à la rue de la Mercerie où il possède une maison. » 24 heures, 5 mai 1977, p. 19.
2 « Le gypsier viendra remettre le plafond de la cuisine à neuf. » Enquête CD/II, 1975-1980 (VD Arnex).
Localisation. 〈Canton de Vaud〉, 〈Canton de Genève〉, 〈Canton de Fribourg〉 et 〈Canton de Neuchâtel〉 (son synonyme gypseur* se dit dans 〈Canton du Valais〉, 〈Canton de Fribourg〉, 〈Canton de Neuchâtel〉, 〈Canton de Berne (Jura Sud)〉 et 〈Canton du Jura (Jura Nord)〉).
Remarques. Se trouve sans marque dans LittréSuppl (avec un ex. tiré du Journal de Genève de 1876), d’où il est passé (mais sans l’exemple) dans
Lar 1901, 1930. — L’équivalent du français de référence, plâtrier, s’emploie aussi en Suisse romande. — Cf. encore le composé gypsier-peintre n. m. “ouvrier exerçant les fonctions de plâtrier et de peintre en bâtiment” (« Cherche gypsier-peintre et peintre pour la bricole. » 24 heures, 25-26 septembre 1976, p. 36).
Commentaire. Première attestation : 1784 (v. Pier ; la date de 1769 dans FEW est erronée). Dérivé
de gyps*, suff. ‑ier.
Bibliographie. « gypier » DeveleyVaud 1808, n° 177 ; « gypier » Dumaine 1810, p. 242 ; « gipier » GaudyGen 1820, 1827 ; « gypier » DeveleyVaud 1824 ; « gypier » HumbGen 1852 ; « gypier, gypsier » CalletVaud 1861 ; « gypier » BonNeuch 1867 ; « gypsier » LittréSuppl 1877 ; « gypsier » Pier, PierSuppl ; FEW 4, 357a, gypsum II 2 ; IttCons 1970 ; Pid 1983 ; OffScrabble 1995 ; PLi 1998.
Simone QUENET
Copyright © 2022, tous droits réservés
|