gypseur [ʒipsœ:ʀ] 🔊, [ʒisœ:ʀ] 🔊 n. m.
◆ Plâtrier. Demander un gypseur pour ses plafonds. ⇒ gyps, gypserie, gypsier.
• « Jours et heures d’ouverture des cours pour les nouveaux apprentis […] Peintres, gypseurs, etc. / Vendredi 20 août / 13h.50. » Le Pays, 12 août 1976, p. 7.
Localisation. 〈Canton du Valais〉, 〈Canton de Fribourg〉, 〈Canton de Neuchâtel〉, 〈Canton de Berne (Jura Sud)〉, 〈Canton du Jura (Jura Nord)〉 (son synonyme gypsier* se dit dans 〈Canton de Vaud〉, 〈Canton de Genève〉, 〈Canton de Fribourg〉, 〈Canton de Neuchâtel〉).
Remarques. Utilisé parallèlement à plâtrier dans l’usage oral ; semble un peu plus courant que l’équivalent du français de référence dans la langue écrite. — Cf. encore le composé peintre-gypseur n. m. “ouvrier exerçant les fonctions de plâtrier et de peintre en bâtiment” (« On cherche pour tout de suite ou selon entente peintres-gipseurs [sic] qualifiés si possible avec permis de conduire cat. A. » Journal du Jura, 7 septembre 1977, p. 23).
Commentaire. Première attestation : gipseur, 1768 (v. Pier). Dér. de gypser* (v. s.v. gyps* rem.) avec le suff. ‑eur. Attesté à la fin des années 1920 dans le français régional du Doubs (BoillotGrCombe). — Manque à FEW 4, 357a, gypsum II 2.
Bibliographie. « gysseur » DeveleyVaud 1808, n° 177 ; « gysseur » Dumaine 1810, p. 242 ; « gysseur » DeveleyVaud 1824 ; « gysseur » GuilleDial 1825, p. 31 ; « gysseur » PeterCacol 1828, 1842 ; « gysseur ; dans le Valais on dit gypseur » HumbGen 1852 ; « gypseur » CalletVaud 1861 s.v. gypse ; « gisseur, gypseur » GrangFrib 1864 ; « gysseur, gypseur » BonNeuch 1867 ; « gisseur » Pier ; « jisœr » BoillotGrCombe 1929.
Simone QUENET
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