consort n. m.
◆ Membre d’un consortage*. Les consorts d’un alpage, d’un bisse. ⇒ consortage ; alpéateur.
1 « Les consorts de l’alpage* de Thyon sont convoqués en assemblée extraordinaire urgente, le vendredi 7 décembre
1973, à 20 heures, dans la salle du café de la Poste, à Vex. » Bulletin officiel du Canton du Valais, 30 novembre 1973, p. 1012.
2 « Après abattage et tri, les lots de bois de chauffe [= bois de chauffage] sont tirés
au sort entre les consorts […]. » J. Montandon, Le Valais à table, 1975, p. 57.
3 « Les consorts de ces deux alpages* discutaient des possibilités de fusion car il semblait que les conditions actuelles
devaient aller dans ce sens. » Nouvelliste et Feuille d’Avis du Valais, 23 juin 1976, p. 17.
4 « Les consorts de l’irrigation région de Miège sont convoqués en assemblée le mercredi 17 février
à 20 h. à la salle de gymnastique avec l’ordre du jour suivant : […]. » Journal de Sierre, 12 février 1982, p. 2.
Localisation. 〈Canton du Valais〉.
Commentaire. Déjà attesté en latin médiéval (consors) avec ce sens (xive et xve s., v. GPSR) ; première attestation en français : 1759. Forme aussi connue en Val
d’Aoste, avec le sens de “coopérative” (que l’on exprime plutôt en Valais par le terme de consortage* ; mais v. GPSR pour quelques attestations isolées de ce sens). Le mot semble également
être en usage dans les Alpes françaises, cf. Frison-Roche, Premier de cordée, 1943, p. 232 : « Le fruitier de Balme et les consorts de la Montagne ».
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