1 « Le village s’endort avec les dernières vendangeuses et les brantards*, qui finissent le ressat [en italique dans le texte] de la récolte ; cette nuit-là est courte. On vide le dernier verre, on s’embrasse, on se dit à l’année prochaine et le père, tournant la grosse clef de l’immense porte du pressoir, clôt l’année vigneronne. » E. Gardaz et al., Le Vin vaudois, 1975, p. 96-97.

2 « L’amodiateur qui s’est acquitté du prix de l’alpage* […] a rassemblé son monde pour le ressat où les récompenses ont été attribuées à chacun selon ses mérites, et une saucisse* à rôtir campagnarde, de la meilleure qualité, a régalé tout le monde et l’on s’est promis de se retrouver l’an prochain à l’alpage* de la Combette. » Tribune-Le Matin, 11 octobre 1976, p. 5.

3 « Si le travail de la terre est devenu aujourd’hui essentiellement affaire de rendement, suite logique de l’évolution, celui de l’ancien temps était une sorte de loterie où l’on prenait ce qui venait, comme ça venait ! Si le résultat était mauvais, on se serrait la ceinture en attendant des jours meilleurs. Par contre, on fêtait une bonne récolte par un ressat [en gras dans le texte], repas qui réunissait tous les protagonistes de la récolte en question autour d’une table où trônaient les meilleurs produits de la ferme. » CuenVaud, 1991, p. 145.

4 « Deux cent quatorze ! C’est le nombre de ressats qu’a tenus à ce jour la noble Confrérie* du Guillon*. Les derniers en date ont déroulé leurs fastes bachiques et gastronomiques vendredi et samedi dans ce que l’on peut considérer comme le berceau de la Confrérie* : le château de Chillon. » 24 heures, 4 mai 1976, p. 16.

5 « Il n’y a plus, aux environs immédiats de Chillon, qu’un parchet* témoin, sorte de musée vivant, qui a été patiemment reconstitué grâce aux efforts de la Confrérie* du Guillon* qui tenait à avoir, à proximité du siège de ses principaux ressats, quelques ceps productifs. » J. Montandon, La Cuisine au fil du Rhône, 1977, p. 65.

6 « Recruter plus largement reviendrait à rendre encore plus difficile – on y refuse déjà du monde – l’accès à nos ressats de Chillon qui sont au nombre d’une dizaine par an. » La Presse, 6 avril 1994, p. 2.

7 « Ayant trouvé quelque vanité à faire valoir son bel âge, la Confrérie* du Guillon* a célébré récemment avec succès son 40e anniversaire. Ainsi, c’est sous un ciel clément et à l’enseigne des “Quarantièmes Rugissants” qu’elle a choisi d’allier dignement l’événement à ses ressats de printemps. Dans l’antre du Château de Chillon, les agapes ont réuni bon nombre de Compagnons qui ont savouré les parfums de quelques raffinés nectars du pays de Vaud et vécu leur traditionnelle cérémonie d’intronisation. » La Presse, 11 mai 1994, p. 8.

8 « Notons encore que le traditionnel bal du Ressat, jugé quelque peu moribond, est pour la première fois supprimé. » La Presse, 2 novembre 1994, p. 11.