1 « Chaussée de bons souliers, Claude gravit les marches bossues, longea des murs tachés, traversa des coulisses, s’accrocha aux échalas, se hissa, avec peine, de “charmu” en “charmu”. Dieu que ce pays était raide ! » J. Fonjallaz, Le Chemin des vignes, 1973, p. 130.

2 « Les murs consolidés et recrépis, la terre est montée au haut du charmu où elle s’accumule. Tout est bon pour enlever cette épaisse couche glaiseuse qui s’accumule toujours vers le bas, la hotte, la caisse tirée au treuil, et même le nec plus ultra des temps modernes, des brouettes à moteur et des pelles mécaniques, qui retournent le terrain comme on donnerait une gifle à un gamin impertinent. » E. Gardaz et al., Le Vin vaudois, 1975, p. 101.

3 « Le premier regard de notre chronique s’arrête sur les charmus. […] aujourd’hui, les vignerons désignent par ce terme de petits lopins de terre entourés de murets. Surfaces que les Valaisans appellent des “tablards*”. Plusieurs charmus forment une parcelle. Et c’est de là que tout part : le caractère et la qualité des récoltes, mais également bien des problèmes dus à la nature précisément si escarpée du côteau. » Gazette de Lausanne, 6 mai 1982.