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gribiche n. f.
◆ Femme acariâtre, méchante ; chipie, pimbêche. Espèce de vieille gribiche ! ⇒ gagui ; gerce.
1 « Victorine Magnenat, une fille de chez nous, servit un certain temps chez cette gribiche. » A. Belperroud, Les toutes bonnes du syndic, 1973, p. 82.
2 « Cette gribiche persécutait son mari. » Enq. CD/II, 1975-1981 (NE Fenin).
Localisation. Connaissance sporadique dans 〈Canton de Vaud〉, 〈Canton du Valais〉, 〈Canton de Genève〉, 〈Canton de Neuchâtel〉.
Remarques. Semble tomber peu à peu en désuétude ; « pratiquement absent de la tradition orale » d’après P.-H. Liard, voir le 82e rapport annuel du GPSR (1980), p. 24.
Commentaire. Première attestation : 1852 (HumbGen). Dialectalisme. Type lexical largement attesté
dans les parlers de l’Ouest français, en particulier en Normandie mais aussi dans le Maine et l’Anjou. Plus à l’est, on le trouve en Bourgogne,
dans la Moselle et dans les Vosges (v. FEW). En français régional de France, il a été relevé en Anjou (DuPin) et dans le Doubs. Il est aussi encore
très courant au Québec.
Bibliographie. RézeauDuPinAng (1746-1748) ; HumbGen 1852 ; CalletVaud 1861 ; BonNeuch 1867 ; Pier,
PierSuppl ; BoillotGrCombe 1929, p. 179 ; GPFC 1930 (> BergeronQuéb 1980) ; FEW 16, 386a et 762b, kribbich ; IttCons 1970 (> DFV 1972) ; SchüleListeLar 1978 ; « en Suisse » Lar 1979 ; « vieux cheval » ALEC, q. 420, pt 121 ; « en Suisse » PLi depuis 1980 ; DromardFrComté 1991 ; DQA 1992 ; OffScrabble 1995 ; ThibQuébHelv 1996, p. 345.
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