les citations
puck [pœk] 🔊, [pœkx] n. m.
◆ Au hockey sur glace, disque de caoutchouc durci que les joueurs doivent tenter de propulser dans le but adverse à l’aide de la canne*. Tirer le puck dans la cage, le but, le filet. ⇒ canne ; play-off(s).
1 « Saviez-vous par exemple qu’il existe [au Canada] des clubs de hockey féminin ? […] Nous verrons donc ces dames aux prises avec le puck. » Femina, 23 février 1977, p. 72.
2 « À quatre contre cinq, une erreur défensive permettait à W. de déboucher devant L. et de faire mouche. Poteau ou goal ? Il semble a priori que seuls les arbitres aient vu le puck à l’intérieur de la cage… » L’Impartial, 25 janvier 1993, p. 9.
3 « Mais la tranquillité qui aurait permis de tirer le puck dans le but plutôt que trois centimètres à côté faisait défaut. » 24 heures, 25 janvier 1993, p. 27.
4 « L’horloge indiquait 59’59” au moment précis où le puck franchissait la ligne de but du brave portier champérolain* B. » 24 heures, 17 février 1993, p. 33.
5 « Il aura le dessus et mettra fin au suspense en poussant le puck dans le filet… » L’Express, 26 février 1993, p. 35.
6 « Les coéquipiers du Suisse, qui jouera l’an prochain en NHL [= National Hockey League], se débarrassaient du puck à la va-vite. » La Tribune de Genève, 10 mars 1993, p. 15.
7 « Menés 2-0 par d’opportunistes Canadiens, les hockeyeurs helvétiques étaient définitivement douchés avec l’annulation par l’arbitre finlandais N. d’une réussite suisse chanceuse certes, mais parfaitement régulière, le puck ayant été propulsé dans la cage par le patin du défenseur canadien B. » Le Nouveau Quotidien, 20 avril 1993, p. 31.
8 « Le hockey professionnel nord-américain est trop violent, ce qui diminue de beaucoup la qualité des matches car cela pénalise les meilleurs joueurs, les vrais “artistes du puck”. » Journal de Genève et Gazette de Lausanne, 8 juin 1993, p. 13.
9 « Ailleurs et il y a longtemps, on criait : “Du pain et des jeux.” Aujourd’hui, dans le district* de Porrentruy, quand le brouillard envahit la plaine de Courtedoux, on croit entendre le Creugenat, la rivière souterraine, susurrer entre deux sorties ; “Du cochon et des pucks.” » Le Nouveau Vendredi (cahier suppl. du Nouveau Quotidien), 12 novembre 1993, p. III.
10 « D’autre part, le dollar US est aujourd’hui si avantageux qu’il incite les financiers à “parrainer” la promotion du puck et du bâton* dans des zones vierges de glace. » Le Nouveau Quotidien, 10 mai 1995, p. 30.
↪ V. encore s.v. canne.
(anciennement, disque de bois)
11 « Une branche de sapin d’environ sept centimètres de diamètre, sciée adroitement tous les trois centimètres, nous procurait les “puck” [sic] nécessaires. Chacun en possédait une réserve, car dans le feu de l’action plusieurs disparaissaient dans les remparts de neige qui bordaient la patinoire. » M.-F. Schenk, Notre autrefois, 1993, p. 80.
(fig.) Avoir reçu le puck loc. verb. Avoir perdu la tête (v. KublerExpr 1995, p. 279).
(fig.) Ne pas voir passer le puck loc. verb. N’y rien comprendre. Je suis allé à cette conférence, mais j’ai pas vu passer le puck. Le travail écrit était trop difficile pour moi, j’ai pas vu passer le puck. Être absent ; ne pas être dans le coup.
12 « Moi, je ne suis jamais dans le coup, docteur. En société, c’est simple, je ne vois pas passer le puck. D’ailleurs je ne vais presque jamais aux soirées, aux fêtes. Terrible blocage. » Le Nouveau Quotidien, 22 octobre 1996, p. 22.
Remarques. En France, on dit palet (RobSports) ; au Québec, rondelle (DallaireHockey ; DFPlus ; DQA). Ces termes ne sont pas inconnus en Suisse romande : on les rencontre à l’occasion dans la presse (« Le palet rebondit […] » L’Express, 26 février 1993, p. 35 ; « D. préféra glisser la rondelle à Fr. K. » L’Est Vaudois, 6 février 1993, p. 10 ; « Une pénalité […] plaçait la rondelle au bon endroit » L’Express, 27 avril 1993, p. 31 ; « […] cette ultime rondelle autrichienne rasant la ligne à 3 minutes de la fin… » Le Matin, 27 avril 1993, p. 19). La forme rondelle, que l’on entend aussi très fréquemment dans la retransmission des matches de hockey sur glace à la radio et à la télé, semble avoir été diffusée en Suisse romande par des joueurs et des entraîneurs canadiens. — À propos de palet, v. aussi DRF 2001.
Commentaire. Emprunt à l’anglais, probablement via l’all. de Suisse. Au Québec, en plus de rondelle (ou, plus rarement, disque), le mot puck est aussi connu et usité dans l’usage oral informel, mais se prononce [pɔk] et est (le plus souvent) du genre féminin (première attestation [au masc.] : 1896, D. Guay, L’Histoire du Hockey au Québec, 1990, p. 229). Le français régional de Saint-Pierre et Miquelon connaît puck [pɔk] n. m. “palet de hockey”, probablement par emprunt à l’usage canadien.
Bibliographie. RobSports 1982 ; DallaireHockey 1983 ; DFPlus 1988 ; Nic 1990 ; BrassChauvSPM 1990 ; DQA 1992 ; DFréQ 1992 ; ThibQuébHelv 1996, p. 352.
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