les citations
promotions n. f. pl. (parfois écrit avec une majuscule)
◆ Cérémonie de fin d’année scolaire durant laquelle on distribue certificats et prix aux élèves promus. Fête des promotions, cérémonie des promotions, séance des promotions, discours des promotions, soirée des promotions.
1 « Le nouveau membre de la Commission scolaire [= organe exécutif communal responsable de la surveillance de l’école] renonça à ses inspections et se contenta d’assister à la verrée* des promotions. » G. Duttweiler, Joyeusetés de Romandie, 1973, p. 34.
2 « Tout avait commencé à la Cathédrale, au cours de la cérémonie des Promotions, qui marque le passage de centaines de garçons et de filles du collège secondaire au Gymnase*. » J. Chessex, L’Ogre, 1973, p. 141.
3 « Un incendie ayant mis hors d’usage la salle de gymnastique de l’Êcole normale, cet établissement scolaire a organisé sa cérémonie des promotions dans le magnifique jardin qui entoure l’ancien couvent. » Le Pays, 2 juillet 1976, p. 16.
4 « […] le Judo-Club du Locle [NE] a encore de beaux jours devant lui. Il ne ménage en tout cas pas sa peine pour mieux se faire connaître ; lors de la Fête des promotions, il a offert d’intéressantes démonstrations au public loclois*. » L’Impartial, 6 août 1976, p. 5.
5 « La soirée annuelle des promotions à l’École secondaire a eu lieu à la Halle* de gymnastique de Tramelan-Dessus [BE] qui était comble. On a dû refuser du monde et pour l’an prochain, il a d’ores et déjà été prévu deux représentations. Quant au programme exclusivement composé de productions interprétées par les élèves, il a été magnifique et le public n’a pas ménagé ses applaudissements aux enfants qui par leurs chants, pièces de théâtre, poèmes, etc., ont su agréablement divertir le public présent. » Le Pays, 5 avril 1977, p. 4.
6 « [titre] Vevey : promotions à l’école d’infirmières / Vendredi après-midi s’est déroulée, à l’ancienne clinique de Subriez, à Vevey, la remise des certificats aux volées* d’automne 1975-1977 de l’Êcole cantonale* d’infirmières assistantes et d’aides hospitalières. » 24 heures, 30 août 1977, p. 22.
7 « Il est intéressant de noter que le Canton* de Vaud fait beaucoup plus de bruit que la Suisse alémanique autour des examens et des promotions (comme du reste toute la Suisse romande ; pensons à La Chaux-de-Fonds, où un grand cortège termine l’année scolaire). Les grands quotidiens publient des comptes rendus détaillés des festivités et donnent de longues listes d’élèves. » Encyclopédie illustrée du Pays de Vaud, t. 10, 1982, p. 60-61.
8 « Il y a deux mois, l’Association de parents d’élèves du Petit-Lancy [GE] ouvrait le débat sur la réorganisation des promotions de la commune. Depuis, les échos de la part des autorités lancéennes* ayant été timides et peu entreprenants, les parents d’élèves relancent le sujet qui vise à rendre les promotions plus agréables aux enfants. » La Suisse, 1er février 1993, p. 13.
9 « Fête des promotions en ville ou théâtre en classe, il existe cent manières d’achever l’année scolaire. » Le Nouveau Quotidien, 10 juin 1994, p. 27.
Promotions civiques, cérémonie organisée pour les jeunes citoyens atteignant leur majorité civique.
10 « Samedi prochain 11 décembre à 16 heures, à l’aula* de l’école primaire, se dérouleront les traditionnelles promotions civiques organisées à l’intention des jeunes gens et jeunes filles atteignant leur majorité. » Le Pays, 8 décembre 1976, p. 4.
11 « Je me permets de rappeler à mes contemporains* de 1956 que j’organise des promotions civiques le vendredi 21 janvier 1977 au Restaurant […] à Moutier [BE] dès* 19h30. Outre les allocutions de trois orateurs, la distribution de certificats, et la fondue que nous prendrons en commun, j’ai le plaisir de vous annoncer que la soirée dansante sera animée par le jeune orchestre prévôtois* G. » Le Pays, 19 janvier 1977, p. 5.
12 « Les Promotions civiques, c’est-à-dire l’accession des jeunes gens et jeunes filles à la majorité civique, célébrées depuis 1942, font l’objet, en ville et dans la majorité des communes, d’une cérémonie et de la remise d’un souvenir. » Encyclopédie de Genève, t. 10, 1994, p. 18.
Remarques. En France, dans le domaine de l’éducation, promotion désigne l’admission simultanée de candidats dans une grande école, et, par métonymie, l’ensemble des candidats entrés la même année dans certaines grandes écoles (v. TLF) ; ⇒ volée.
Localisation. Canton de Vaud, Canton de Genève, Canton de Berne (Jura Sud) ; Canton de Neuchâtel (spor.). La lexie promotions civiques est en usage dans Canton de Genève et Canton de Berne (Jura Sud).
Commentaire. Emploi particulier d’un mot du français général (v. rem. ci-dessus). La tradition des cérémonies des promotions scolaires, d’origine protestante, est documentée à Genève depuis 1562 et à Neuchâtel depuis 1664 (v. Pier). Dans certaines communes de VD, aujourd’hui encore, les promotions de l’école publique ont lieu dans les temples protestants, mais sans office religieux (v. Encyclopédie illustrée du Pays de Vaud, t. 10, p. 59-60). À Genève, les promotions avaient lieu à la cathédrale jusqu’en 1907 (Encyclopédie de Genève, t. 10, p. 16-17). Dans NE, la Ville de Neuchâtel a supprimé les cérémonies des promotions au début du siècle déjà (v. Pier) ; elles subsistent cependant dans d’autres communes du canton.
Bibliographie. HumbGen 1852 ; Pier ; FEW 9, 443b, promovere 2 ; Pid 1983, 1984 ; Lengert 1994.
Pierre KNECHT
Copyright © 2022, tous droits réservés