Dictionnaire suisse romand

les citations

juge n. f.

◆ Femme juge. La juge d’instruction ; la juge suppléante ; la juge cantonale, fédérale.

◇ (magistrature et contentieux)

1 « [titre] Juges exigées / Polémique à Berne autour de la composition du tribunal dans les cas de violences sexuelles. » Le Nouveau Quotidien, 14 avril 1993, p. 21.

2 « L’Assemblée* fédérale a élu mercredi matin Mme C. G.-W. juge suppléante extraordinaire au Tribunal fédéral. » Journal de Genève et Gazette de Lausanne, 17 juin 1993, p. 17.

3 « Deux nouveaux magistrats ont approuvé la formule lue par G. F., juge cantonale*. » L’Impartial, 2 novembre 1993.

4 « La nouvelle Commission fédérale* de recours en matière de personnel, qui verra le jour le 1er janvier 1994, offre encore quelques postes de juges suppléant(e)s. » Le Nouveau Quotidien, 15 décembre 1993, p. 8.

5 « Leur refus de comparaître devant la juge en simples citoyens a enflammé la classe politique et une partie de la population. » Le Nouveau Quotidien, 24 janvier 1994, p. 5.

6 « Nous avons demandé à la nouvelle juge suppléante les raisons qui l’ont incitée à se présenter à ce poste. » Valais demain, 11 mars 1994, p. 31.

7 « Devant la résistance des paysans, les policiers ont renoncé. Puis un inspecteur a voulu emmener W. R. au Tribunal de Delémont. Encore en vain. La juge C. S. a donc dû l’interroger sur place. » Le Matin, 29 mars 1994, p. 1.

8 « La juge d’instruction, qui n’a pas voulu donner de détails sur le suicide, estime néanmoins que le détenu faisait l’objet d’une surveillance suffisante. » Le Nouveau Quotidien, 16 mai 1995, p. 21.

9 « Et aujourd’hui, à la suite de témoignages sérieux et fiables, il semble que la juge, qui se mure dans son silence, n’ait pas très envie de sortir l’affaire, quoi qu’elle en dise. » Le Nouveau Quotidien, 5 mars 1996, p. 5.

10 « “Oui, il y a eu du chenil*, mais cessons de bringuer*”, c’est à quoi on peut trivialement résumer l’appréciation que fait la direction de la police cantonale* neuchâteloise du rapport de l’ancienne juge d’instruction […]. » L’Express, 26 août 1997, p. 1.

◇ (sports)

11 « Mais, malgré toutes ces interrogations, malgré le gros retard des finales du dimanche matin, imputable aux juges féminines selon certains, à l’Union romande de gymnastique selon d’autres, l’atmosphère est restée très décontractée avec juste le sérieux qu’il fallait. » Le Matin, 28 juin 1993, p. 18.

Remarques. Emploi très fréquent. — On trouve aussi le mot juge au masculin pour désigner une femme (« Rencontre avec Andrée R., un juge pas comme les autres » L’Express, 24 janvier 1994), ou le syntagme femme juge (« Une femme victime de violences sexuelles a le droit d’exiger la présence d’une femme juge au moins au tribunal » Le Nouveau Quotidien, 14 avril 1993, p. 21). — « Le fém. la juge est attesté […]. En parlant d’une femme, on dit aussi un juge, une femme juge, et (en attribut) elle est juge. » GR 2001 ; v. cette citation : « la juge d’instruction J. N. se garde bien de tirer de quelconques conclusions sur cette affaire » Libération, 5 avril 1995, p. 20.

Commentaire. Emploi récent mais bien documenté, attesté en Suisse romande depuis 1991 (FémMasc 1991). Le Québec (v. DQA 1992) et la Belgique (v. FémBelg 1994) connaissent aussi juge n. f.