enfourrage n. m.
◆ Housse de duvet* ; taie d’oreiller. Enfourrages imprimés cent pour cent coton. Mettre le duvet* dans son enfourrage. ⇒ fourre.
1 « Les enfourrages modernes sont très colorés et fleuris, tandis qu’anciennement ils étaient blancs. » Enq. CD/II, 1975-1981 (VD Arnex).
2 « Samedi, il faudra changer les enfourrages de duvet* et d’oreiller. » Enq. CD/II, 1975-1981 (VS Liddes).
3 « On lave les enfourrages et non pas les duvets* et les oreillers. » Enq. CD/II, 1975-1981 (NE Fenin).
5 « [légende] Une maison où il fait bon vivre, toutes les fenêtres ouvertes sur la façade
ensoleillée, les draps et enfourrages en toile de coton sèchent sur l’herbe… » Nouvelliste et Feuille d’Avis du Valais, 18 février 1976, p. 30.
6 « Car seul le linge de corps était lavé régulièrement. Draps, enfourrages divers, nappes, serviettes, linges de toutes sortes attendaient le grand jour. » M.-F. Schenk, Notre autrefois, 1993, p. 28.
Remarques. Certains témoins n’emploient le mot enfourrage que pour désigner la grande housse qui recouvre les duvets* et utilisent de préférence le mot fourre pour la taie d’oreiller, plus petite (v. ce mot).
Commentaire. Attesté depuis la seconde moitié du xixe s. (v. Pier). Dér. (suff. ‑age) de enfourrer v. tr. “recouvrir (un oreiller, un édredon, etc.) d’une taie (ou fourre)” (v. GPSR 6, 424a), verbe devenu plutôt rare dans l’usage contemporain selon les enquêtes
CD.
Bibliographie. OdinBlonay 1910, p. 166a ; Pier ; FEW 15, II, 157a, *fodr ; GPSR 6, 423b ; IttCons 1970 (> CuenVaud 1991) ; GrafBern 1987 ; HeitlandNeuch 1993.
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