les citations
cuisinette n. f.
◆ Petite cuisine moderne, trop exiguë pour servir en outre de salle à manger ; coin cuisine, dans un studio. Cuisinette séparée. Cuisinette agencée*. ⇒ habitable (cuisine).
1 « À louer meublé / 3 pièces et cuisinette, quartier tranquille et agréable. » Tribune de Genève, 29 juin 1971, p. 22.
2 « À la Cité universitaire de Neuchâtel, il y a deux types de chambres : celles des étudiants, équipées chacune d’une douche et disposant d’une cuisinette communautaire, et celles du personnel de la cité, dépourvues de douche et ne disposant pas de cuisinette. » Bulletin officiel des délibérations du Grand Conseil, Neuchâtel, 27 février 1973, p. 1191.
3 « Dans sa roulotte, il a aménagé une petite chambre avec cuisinette qui occupe la moitié de l’habitacle […]. » 24 heures, 7-8 août 1976, p. 9.
4 « De la minuscule cuisinette, un petit sifflement retentit. Il indique, comme chaque matin à heure fixe, que l’eau bout, que les œufs sont cuits et les toasts grillés. » Flair, 9 septembre 1976, p. 15.
5 « STUDIO AUX MOUSQUINES / Avec cuisinette, salle de bains, à louer de suite ou à convenir. » 24 heures, 29-30 janvier 1977, p. 25.
6 « À louer / magnifique appartement de 2 pièces comprenant : un grand séjour, une cuisinette séparée, un bain [= une salle de bain]. » Tribune de Genève, 15 novembre 1979, p. 14.
7 « À louer immédiatement ou pour date à convenir au faubourg de l’Hôpital / studio avec cuisinette agencée*. » L’Express, 26 février 1993, p. 16.
↪ V. encore s.v. aisance ; carnotzet.
Remarques. Dans la lexicographie française, cuisinette est le plus souvent donné (à partir de Lexis 1975) comme recommandation officielle (v. aussi DictTermOff) pour remplacer l’anglicisme kitchenette, mot beaucoup plus rare en Suisse (tout comme au Québec, où cuisinette est aussi très courant [bien qu’il ne figure que comme hapax dans DFréQ 1992] et attesté depuis 1920 [fichier TLFQ] ; v. par ex. ALEC q. 28, 273x).
Commentaire. Première attestation en Suisse romande : 1957 (B. Hasselrot, v. TLF). Dér. (suff. dim. ‑ette) de cuisine. L’apparition du mot dans les différents pays francophones s’est probablement réalisée de façon indépendante.
Bibliographie. FEW 2, 1168a, cŎquĪna ; GPSR 4, 646a ; TLF 6, 586b s.v. cuisine Dér. ; GR 1985 ; DictTermOff 1994 ; ThibQuébHelv 1996, p. 355 ; GR 2001.
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