combourgeois, -oise n. m./f. et adj.
1.◆ Personne qui est bourgeoise* de la même commune (qu’une autre). S’adresser à ses combourgeois. ⇒ bourgeois I 1 ; combourgeoisie.
1 « Je vends quelques denrées alimentaires, et des clous, du tabac, le peu dont ils ont
besoin pour vivre, à mes combourgeois de Pralovins. » M. Zermatten, Le Cancer des solitudes, 1964, p. 13.
2 « Vous entraînez vos combourgeois vers de plus hauts sommets. » RSR, 5 février 1976.
3 « Puis le président de bourgeoisie*, M. G. R., a informé l’assemblée qu’une commission de trois dames avait été nommée
pour rendre visite aux combourgeois âgés ou malades. » Le Pays, 15 décembre 1976, p. 4.
4 « La remarque du mémorialiste […] laisse penser que Louis Jourdain fut un homme entreprenant
et un peu gênant pour ses combourgeois. » Le Pays, 4 février 1977, p. 11.
5 « Charge à ceux qui sont ici de reconnaître leurs combourgeois et leurs combourgeoises. » RSR I, 5 mai 1977 (émission “Fête à chez vous”).
2.◆ (adj.) Qui entretient des relations de combourgeoisie* (terme d’histoire). Villes combourgeoises. ⇒ combourgeoisie.
6 « La Croix-Blanche est le plus ancien établissement public de Payerne. On mentionne
la Croix-Blanche en 1534 dans un manuel quand il est question de la venue des seigneurs
bernois et de leur séjour afin de soutenir la bonne ville contre les menaces fribourgeoises
de s’emparer des biens du couvent. Nous sommes donc avant l’occupation bernoise dans
une ville combourgeoise de l’ours […]. » 24 heures, 22 mars 1978, p. 17.
Commentaire. Premières attestations : latin médiéval comburgensis (FR 1249) ; mfr. conborgeis (FR 1406) ; v. GPSR. La forme française est un calque de la forme du latin médiéval ;
cette dernière est attestée dans DuCange.
Bibliographie. Littré 1863 ; Lar 1866 ; Lar 1900, 1929 ; GPSR 4, 175b-177b ; FEW 15, II, 20b, *burg- I ; Pid 1983, 1984.
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