bar à café n. m.
![]() ◆ Établissement public où l’on sert des boissons non alcoolisées (et éventuellement des repas froids ou légers, des desserts, des glaces, etc.). Travailler comme sommelière* dans un bar à café. Aller boire un express au bar à café d’en face. Bar à café avec
terrasse. ⇒ carnotzet ; pinte ; tea-room.
1 « Sommelière* est demandée pour bar à café, débutante acceptée. » Nouvelliste et Feuille d’Avis du Valais, 27 novembre 1967.
2 « L’étroite petite rue de Flandres avec le bar à café, le magasin de radio-télévision. » R.-L. Junod, Une Ombre éblouissante, 1968, p. 191.
3 « La masse noire de ses cheveux, et ses yeux quand elle me racontait ses rêves en couleur,
debout au comptoir de ce bar à café de Larnone ! » G. Clavien, Un Hiver en Arvèche, 1970, p. 55.
4 « Elle est superbe la gauche romande ! […] pétitionnaires en Alfa-Roméo applaudissant
à l’entrée des tanks démocratiques sur les quais hésitants de la Moldau, Cohn-Bendits
de bar à café hantés par l’imitation infantile de Nanterre et la destruction de l’Université où
ils convoitent leurs petits grades, […]. » J. Chessex, Carabas, 1971, p. 99.
5 « À REMETTRE* / à Fribourg, quartier populaire excellent / Bar à café / très bien agencé*. » Feuille officielle du Canton de Fribourg, 10 mars 1973, p. 327.
6 « D’autre part, nous ne pensons pas que le moyen qui consiste à limiter le nombre des
établissements publics sans alcool, même si nous en avions le droit, serait un moyen
efficace de défendre la santé publique. Ces établissements sans alcool, ces bars à café donnent certains soucis au Conseil d’État, à juste titre. » Bulletin officiel des délibérations du Grand Conseil, Neuchâtel, 1974-1975, p. 420-421 (séance du 17 juin 1974).
7 « Nous vous convions dès lors à assister à l’importante assemblée qui se déroulera le
vendredi 19 novembre, au bar à café Boil, à 20 h. 30. » Le Pays, 17 novembre 1976, p. 3.
8 « On se souvient qu’il y a quelques semaines, un Yverdonnois*, gérant d’un bar à café de la rue du Milieu, avait levé le camp avec le contenu de la cagnotte appartenant
à divers clients. » L’Express, 28 février 1977, p. 19.
9 « 5 min. centre et gare Fribourg, quartier commercial, / TRÈS BEAU BAR À CAFÉ / 80 PLACES AVEC TERRASSE / Agencement* en parfait état. » La Gruyère, 30 juillet 1977, p. 4.
11 « C’est une immense économie pour nous, reconnaît cette patronne de bar à café. Nous n’achetons pratiquement plus rien, tout nous est donné gratuitement. » Le Nouveau Quotidien, 28 juillet 1993, p. 13.
12 « Rien ne différencie actuellement un restaurant sans alcool de n’importe quel autre
bistrot de la capitale jurassienne. Vous êtes servi en vin, en bière, en apéritif,
en digestif. Cette situation ne durera pas. Les gérants des bars à café ont été officiellement priés de rentrer dans la légalité. » Le Nouveau Quotidien, 19 avril 1994, p. 27.
◇ Bar à café avec alcool, établissement public où l’on sert des boissons (alcoolisées ou non).
13 « COMMERCES / À remettre* / bar à café avec alcool / très bonne affaire. Prix à discuter. » L’Express, 17 juin 1976, p. 12.
14 « Affaire extraordinaire / À REMETTRE*, dans ville suisse française, rue principale très gros trafic, / magnifique bar à café avec alcool et sans restauration / 5 à 600 cafés par jour, important chiffre d’affaires. » 24 heures, 27 avril 1977, p. 17.
Remarques. La forme bar à café avec alcool semble être limitée à la langue des petites annonces ; dans l’usage oral, on parle
du bistrot.
Commentaire. Création suisse romande. On trouve dans TLF 4, 153a (repris par GR 1985) le composé
café-bar, sans définition. — À ajouter à FEW 18, 17a, bar 1 b.
Bibliographie. TLF 4, 153a s.v. bar ; Pid 1983 ; Had 1983 ; Nic 1987, 1990 ; PLi depuis 1989 ; Lengert 1994.
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