suspente n. f.
◆ Lacet, cordon cousu à un habit ou à un linge pour le suspendre. La suspente d’un linge, d’un manteau, d’un veston.
• « Aujourd’hui, le linge* de cuisine helvétique emboîte le pas. 100 % coton, finement quadrillé rouge sur fond
écru, […] facile à laver, il quitte les piles de torchons pour subir les plus étonnantes
métamorphoses. Les linges* que nous vous offrons mesurent 43 × 80 cm. Ils sont pourvus de suspentes. On peut s’en servir, dans la bonne tradition, comme essuie-vaisselle. Ou se laisser
guider par la fantaisie […]. » Femina, 30 juin 1976, p. 42.
◇ (par ext.) Crochet au mur permettant de suspendre un manteau, un linge, etc.
Localisation. 〈Canton de Vaud〉, 〈Canton de Neuchâtel〉, 〈Canton de Berne (Jura Sud)〉, 〈Canton du Jura (Jura Nord)〉.
Remarques. Correspond au français de Bruxelles liche n. f. “attache en forme de cordonnet ou de chaînette qui sert à suspendre un vêtement ou
une pièce de lingerie”, et au français de Wallonie et de Bruxelles lichette “id.” (v. Belg 1994).
Commentaire. Première attestation : 1910 (Odin). Innovation sémantique romande ; emploi particulier
de frm. suspente n. f., qui désigne divers types de cordes, cordages ou câbles servant à soutenir quelque
chose de suspendu.
Bibliographie. OdinBlonay 1910, p. 416a s.v. pẽdyā̩ü ; Pier s.v. suspente 2° ; FEW 12, 471b, sŬspĔndĔre I ; HeitlandNeuch 1993, p. 36 (bien connu de la majorité des témoins) ; NPR 1993,
2000 ; PLi 1998.
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