premier-lieutenant n. m.
◆ (t. milit.) Officier dont le grade se situe entre celui de lieutenant* et celui de capitaine. Accéder au grade de premier-lieutenant ; être promu premier-lieutenant. Des premiers-lieutenants. ⇒ appointé ; lieutenant ; major.
1 « Par égard pour la famille de la jeune fille, le préfet* proposa simplement qu’on inhume Antoinette Wurlod la première, ainsi le pasteur eut
le temps de l’accompagner au cimetière et de revenir pour le service du premier-lieutenant. » J. Chessex, Carabas, 1971, p. 106.
2 « Le Tribunal de Division 6 a condamné à Schaffhouse un premier-lieutenant d’infanterie à une amende de 500 francs pour homicide par négligence. » Le Pays, 25 février 1977, p. 5.
3 « Premier-lieutenant dans l’armée[,] il était aussi un fervent du tir*. » La Liberté, 11 mai 1977, p. 24.
4 « Sont promus capitaines dans l’infanterie d’élite* les premiers-lieutenants B. B., à Laufon, et J.-P. B., à Lausanne. » La Gruyère, 18 juin 1977, p. 3.
5 « Ayant le grade de premier-lieutenant, il fonctionna comme agent de liaison dans un réseau français. » Journal du Jura, 24 juin 1977, p. 13.
Remarques. Correspond dans l’armée française à lieutenant (lequel s’oppose à sous-lieutenant, terme non usité en Suisse).
Commentaire. Statalisme ; innovation romande, comp. de premier adj. et lieutenant n. m., peut-être par calque de l’all. Oberleutnant n. m., qui est la désignation équivalente en all. de Suisse. L’ital. de Suisse connaît primo tenente n. m. PledariGrond propose primlitinent et primtenent comme équivalents romanches. Première attestation au fichier CD : 1914 (C.-F. Ramuz, Journal, éd. 1968, p. 239 ; déjà 1902 selon Lengert 1994, mais sans références). — Manque à FEW 13, I, 216ab, tĔn ?re I 2 f.
Bibliographie. SchüleListeLar 1978 ; Lar 1979 s.v. lieutenant ; PLi dp 1981 s.v. lieutenant ; GR 1985, 2001 ; PledariGrond 1993 ; Lengert 1994.
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