maître d’état n. m.
◆ Artisan responsable d’un secteur de la construction d’une maison (maçonnerie, installations
électriques et sanitaires, chauffage central, vitrerie, plâtrerie, peinture, etc.).
Engager un architecte et des maîtres d’état pour rénover un bâtiment en profondeur.
1 « À moins d’avoir un sentiment de nostalgie profondément ancré dans l’âme, il faut avouer
que le Jour et Nuit, datant des années trente, avait pris un sérieux coup de vieux
et méritait un bain de jouvence. Aussi l’initiative de MM. N. et T. – les nouveaux
tenanciers – de rafraîchir les lieux était judicieuse à plus d’un titre et il convient
de la saluer, tout comme il convient de féliciter architecte et maîtres d’état pour l’impeccable ouvrage réalisé. » Tribune-Le Matin, 12 novembre 1976, p. 20.
2 « Les entreprises et maîtres d’état que ces travaux intéressent sont priés de s’inscrire jusqu’au 12 mars 1977, au plus
tard, au bureau de l’architecte soussigné. » La Gruyère, 26 février 1977, p. 13.
3 « Pour terminer, Mgr M. dit sa satisfaction de pouvoir saluer curés, prêtres, architecte,
maîtres d’état et artistes. À ce propos, il leur demanda de poursuivre l’effort de création artistique ;
pour prier, il faut que l’église soit belle. » 24 heures, 25 avril 1977, p. 22.
4 « Depuis sa retraite, E. B. […] est à disposition* pour les petites réparations qu’aucun maître d’état ne fait plus. » Nouvelliste et Feuille d’Avis du Valais, 15 juillet 1977, p. 15.
5 « Le tennisman zurichois a déjà demandé des devis à différents maîtres d’état, afin de transformer le chalet* construit en 1909. » 24 heures, 26 juillet 1995, p. 27.
Commentaire. Lexie peu repérée jusqu’à présent dans les glossaires consultés, absente de la lexicographie
française ; on en trouve toutefois une attestation dans Frantext (« Les maîtres d’état, les artisans enregistreront sur ces cartes les commandes reçues, les débours relatifs
à chaque commande, les salaires de leurs employés, les journées de travail. » J. Pethoud, Organ. industr. et commerciale, 1931, p. 215), ce qui signifie qu’il n’est pas entièrement inconnu en France. Cf. maître n. m. “artisan qui a un atelier et emploie plusieurs ouvriers ; celui qui est le chef d’une
équipe” (depuis Boiste 1800, v. FEW 6, I, 39b, magister I ; v. encore TLF s.v. maître1 II A 2 b). — À ajouter à FEW 6, I, 39b, magister I.
Bibliographie. PLi depuis 1989.
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