écrivaine n. f.
◆ Femme écrivain. Elle est écrivaine. Les écrivaines romandes. ⇒ auteur(e).
1 « [titre] Y. Z., écrivaine / L’itinéraire attachant d’un écrivain [sic ; v. rem. ci-dessous] qui exprime avec sensibilité et nuance la diversité des sentiments humains
[…]. » La Cinémathèque Suisse, n° 114 (22 mars-25 avril 1993), p. 37.
2 « C’est l’écrivaine et journaliste zurichoise D. M., présidente de la Commission nationale suisse pour
l’UNESCO, qui occupera ce siège. » Le Quotidien jurassien, 9 novembre 1993.
3 « Au lieu de se détourner pour cause de carrière littéraire de ce rendez-vous avec celles
et ceux dont on ne parle pas encore, cette écrivaine romande féconde attend à bras ouverts chaque moisson de ces débutants, qui l’impressionnent
par leurs trouvailles […]. » Le Nouveau Quotidien, 7 janvier 1994, p. IX.
4 « La première apparition publique de l’écrivaine bangladaise T. N. depuis son arrivée, la semaine dernière, en Suède, n’est pas passée
inaperçue. » Le Nouveau Quotidien, 19 août 1994, p. 7.
5 « Après avoir provoqué un tollé en décidant de limiter à 24 heures une visite en France
de l’écrivaine bangladaise T. N., Paris a proposé à l’artiste un séjour de “plusieurs jours”. Mais cette dernière a refusé, outrée. » Le Nouveau Quotidien, 10 octobre 1994, p. 7.
6 « L’écrivaine a avoué en même temps qu’elle aimait décrire des personnages maudits, ivrognes ou
fous, et qu’elle s’est souvent inspirée de faits divers relatés par la presse. » Tribune de Genève, 9 mai 1995, p. 41.
7 « Elle est belle, intelligente, drôle et écrit des best-sellers. Mais l’écrivaine zurichoise n’a pas connu un succès immédiat. » Le Nouveau Quotidien, 7 juillet 1995, p. 27.
8 « La tête pleine de rêves, l’âme dans le vague, elle soumet un pavé romancé à sa famille,
seule juge de son imagination vagabonde […]. Déjà écrivaine jusque dans les nuages, elle ne se souvient plus du titre, “depuis le temps”… » L’Auditoire, janvier 1997, p. 22.
Remarques. On rencontre aussi fréquemment en Suisse romande écrivain n. m. pour référer à une femme (v. par ex. le premier exemple ci-dessus), ainsi que femme écrivain n. f. (« S. P., une femme écrivain d’origine allemande, s’est suicidée samedi dernier » Tribune de Genève, 15 mars 1993, p. 12 ; v. encore ex. ici s.v. huitante).
Commentaire. Cette forme d’apparition récente en Suisse romande (depuis 1991, DictFemMasc) est attestée très sporadiquement en France depuis le début du
xxe s. (v. GrevisseGoosse13), « le plus souvent par plaisanterie » (DHLF). V. encore GR 2001 : « (pour suppléer l’absence d’une forme féminine) : Une femme écrivain. […] Au féminin, on dit écrivain […], mais le féminin écrivaine est revendiqué par certaines […]. On trouve aussi, mais rarement : une écrivain […]. » En Belgique, le décret sur la féminisation propose écrivain n. f. ou écrivaine (FémBelg). Quant au Québec, écrivaine y est l’objet d’une recommandation officielle de l’OLF.
Bibliographie. DFPlus 1988 ; DictFémMasc 1991 ; DQA 1992 ; DHLF 1992 ; GrevisseGoosse13 ; FémBelg 1994 ; GR 2001.
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