boiler [bɔjlɛ:ʀ], 🔊 [bɔjlʀ], [bœjl-] 🔊 n. m.
◆ Chauffe-eau, appareil électrique ou au gaz servant à chauffer et à garder chaude l’eau
destinée à la consommation domestique. Un boiler de 75 litres. Faire détartrer son boiler.
1 « Pour vos achats et réparations de MACHINES À LAVER, RÉFRIGÉRATEURS, CONGÉLATEURS, ainsi que le détartrage de votre BOILER et CHAUDIÈRE COMBINÉE. Une seule et bonne adresse […]. » Feuille d’Avis de Moutier, 13 mai 1971.
2 « On part en vacances, n’oublions pas de débrancher le boiler. » Enq. CD/I, 1974 (NE Neuchâtel).
3 « Dans nos régions, l’eau est en général riche en calcaire. Celui-ci se dépose sur les
parois intérieures des boilers. Des spécialistes ont calculé qu’un boiler qui aurait fonctionné six ans sans avoir été détartré, consommerait jusqu’à 40 pourcent
[sic] d’énergie supplémentaire pour chauffer l’eau. » Feuille d’Annonces du district de Boudry, 19 novembre 1976.
4 « Marianne a […] zébré d’orange et de brun un “boiler” d’une laideur redoutable […]. » Femina, 24 novembre 1976, p. 73.
↪ V. encore s.v. potager 2.
Remarques. L’équivalent du français de référence, chauffe-eau, n’est pas inconnu en Suisse romande mais il n’y est guère usité.
Commentaire. Mot anglais (“a vessel in which water or any liquid is boiled” depuis 1725, v. OED2), ayant aussi fait l’objet d’un emprunt de la part de l’allemand (d’abord “chaudière à vapeur”, 1re moitié du xixe s., puis “réservoir d’eau chaude”, années trente de ce siècle ; v. EWD), et couramment employé en Suisse alémanique,
d’où il est passé à la Suisse romande. Aussi attesté en Alsace (P. Rézeau, comm. pers.) et en Belgique, où on le prononce [bwalɛʀ] (M. Francard, comm. pers.). Le Québec a connu boiler n. m. “chaudière à vapeur”, emprunt à l’anglais aujourd’hui vieilli (DHFQ 1998).
Bibliographie. FichFrBE n° 129 ; UnserWortschatz 1987 ; OED2 ; EWD ; « Belg. » OffScrabble 1995.
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