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piolet n. m.
◆ Bâton de ski. Donner des coups de piolet.
1 « Quand les Jurassiens appellent piolets leurs bâtons de ski, vous avez beau rire, vous ne les corrigerez pas. » Les Alpes, revue du Club Alpin Suisse (CAS), 1959, p. 74.
2 « Samedi dernier, alors qu’il préparait une piste de ski avec ses enfants près de l’ancienne
place* de sport, M. T. a été attaqué par un renard. Ce dernier a été tué à coups de piolet. La tête de la bête a été envoyée à Berne afin de procéder à une analyse. S’agissait-il
d’un animal enragé ? » L’Express, 8 décembre 1976, p. 7.
3 « Après avoir laissé au départ l’un de ses piolets lors de l’essai chronométré de vendredi, le Vaudois répéta exactement le même scénario,
hier, au moment de prendre l’envol de Bella Lui. » Nouvelliste et Feuille d’Avis du Valais, 15 janvier 1979, p. 21.
4 « Têtu comme il l’est, on est sûr qu’il y retournera en Valais. Quitte à revenir à cheval
avec les piolets dans les sabretaches [= sorte de fourreau]. » Le Poilie [journal de carnaval, JU Noirmont], 1995, p. 65.
Localisation. 〈Canton de Berne (Jura Sud)〉 et 〈Canton du Jura (Jura Nord)〉 ; spor. Nord 〈Canton de Vaud〉, 〈Canton de Neuchâtel〉 (l’attestation du Nouvelliste [〈Canton du Valais〉], ci-dessus, est probablement due à un auteur de l’extérieur du canton).
Commentaire. Extension sémantique par analogie formelle (et, partiellement, fonctionnelle) à partir
du sens du français général (“bâton d’alpiniste”), limitée au Jura. — Sens à ajouter à FEW 16, 146a, hâppia auprès de frm. piolet “bâton ferré […] à l’usage des alpinistes”.
Bibliographie. Pid 1984, p. 171.
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