jubilé n. m.
◆ Petite fête, célébration qui marque l’anniversaire (cinquantenaire ou autre) d’une
entrée en fonction, de la création d’une société, d’un club, d’une entreprise, etc.
Célébrer le jubilé de ses trente ans de carrière. ⇒ jubilaire.
1 « [titre] Jubilé du kiosque V. / Hier, toute la journée, a régné une ambiance de fête devant le kiosque
V. […], dont les patrons […] marquaient ainsi les 25 ans de leur commerce. » Journal d’Yverdon, 4 juin 1986.
2 « Une manifestation importante est en train de se peaufiner à Nods, un jubilé-centenaire qui sera célébré à deux, c’est-à-dire, les 75 ans de la fanfare Espérance
et les 25 ans de la société de gymnastique. » Courrier Neuchâtelois, 12 août 1987.
↪ V. encore s.v. fédéral I 2.
Remarques. Emploi critiqué.
Commentaire. Première attestation : 1851 (v. LengertAmiel). Germanisme sémantique ; emploi dû à
l’influence de l’all. Jubiläum n. n. “ein Tag, an dem man ein Ereignis feiert, das genau vor einer bestimmten Zahl von Jahren
stattgefunden hat” (LangenscheidtGroß 1993). En français de référence, jubilé s’applique seulement à un cinquantième anniversaire : “fête célébrée lors du cinquantenaire d’une prise de pouvoir, d’une entrée en fonctions
ou à l’occasion de cinquante ans de mariage” (TLF 10, 774b s.v. jubilé B). Selon Michel Francard (comm. pers., 15 août 1997), « connu en Belgique et au Luxembourg avec un sens très proche de celui connu en Suisse ». — Emploi à ajouter à FEW 5, 52a, jubilaeus annus.
Bibliographie. DudanFranç3 (1943), p. 37 ; FichFrBE n° 8, mars 1961 ; Défense du français n° 168,
mars 1977 ; PLi 1989 ; Défense du français n° 307, février 1991 ; Défense du français
n° 311, juin 1991 ; SkupienPurisme 1994 ; LengertAmiel, 1998.
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