Dictionnaire suisse romand

les citations

jeunesse n. f. (parfois écrit avec une majuscule)

◆ Société des jeunes gens d’un village. Bal de (la) jeunesse. Fête de (la) jeunesse. Le président de la Jeunesse. La jeunesse du village. La jeunesse donne sa soirée dimanche prochain. ⇒ confrérie.

1 « L’organisation [d’une fête villageoise] incombe soit à l’aubergiste, soit le plus souvent à quelque société villageoise de chant, de musique, de gymnastique ou de tir*, soit encore à la “Jeunesse”. » P. Hugger, Le Jura vaudois, 1975, p. 192.

2 « Le président de la jeunesse tient le panier devant lui et chacun s’avance, tire un morceau de papier, le déplie, crie le nom de l’élue. De celle qu’ils conduiront au bal. […] André se tient à l’écart. Il n’a pas participé aux ébats de la jeunesse. » A. Layaz, Malvallée, 1976, p. 123.

3 « [titre] Oulens-sous-Echallens [VD] fête les 125 ans de sa Jeunesse » 24 heures, 6 septembre 1977, p. 16.

↪ V. encore s.v. pont I 2.

Commentaire. Première attestation : 1637 (v. Pier). Ellipse de Société de jeunesse, synt. également très courant en Suisse romande (« L’an dernier la Société de jeunesse de Bonvillars prenait l’initiative » Tribune-Le Matin, 11 octobre 1976, p. 5). Emploi absolu d’un mot du français général qui, suivi d’un adjectif, sert couramment à former des noms de mouvements de jeunesse (la Jeunesse Ouvrière Catholique ; les Jeunesses Musicales, Communistes, etc. ; v. TLF 10, 713a s.v. jeunesse III C). — Sens à ajouter à FEW 5, 94a, jŬvĔnis I.

Bibliographie. Pier.