les citations
glinglin n. m., glin-glin
(langage enfantin) Auriculaire. Avoir le glinglin en l’air. C’est mon petit glinglin qui me l’a dit.
« Elle boit un verre de tomate éclaffée* en levant le glin-glin comme une chtare [= star] de cinéma. » IttÇà, 1975, p. 282.
Remarques. Mot limité à l’usage oral.
Commentaire. Première attestation : 1820 (Gaudy). Il pourrait s’agir d’un emprunt très ancien (mais mal documenté) au moyen all. klîn “petit” (all. mod. klein), avec redoublement hypocoristique (fréquent dans le langage enfantin). Le type est bien attesté dans les patois et le français régional de Franche-Comté, de Suisse romande et de Savoie. Le mot semble être sans lien génétique avec frm. saint-glinglin, d’origine contestée (avatar de lt. sĬgnum et all. klingen selon Rob 1963, GR 1985 et DHLF ; d’origine inconnue d’après FEW 23, 249a, GLLF 1977 et TLF).
Bibliographie. GaudyGen 1820, 1827 ; HumbGen 1852 ; « glingain » CalletVaud 1861 ; GrangFrib 1864 ; BeauquierDoubs 1881 ; « guinguelin » CarrezHJura 1901, 1906 ; WisslerVolk 1909 ; OdinBlonay 1910, p. 224a ; TappoletAlem, p. 89 ; Pier ; CollinetPontarlier 1925 ; BoillotGrCombe 1929, p. 175 ; BiseHBroye 1939, p. 304 ; FEW 16, 329b-330a, klein III 1 ; IttCons 1970 (> DFV 1972, CuenVaud 1991) ; DurafHJura 1986 ; GuichSavoy 1986 ; DromardFrComté 1991 ; Lengert 1994 (qui suggère une construction onomatopéique) ; RobezMorez 1995 ; FréchetAin 1998 s.v. guinguin et quinquin.
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