éclaf(f)ée n. f.
◆ Grand éclat de rire. Ce fut l’éclaffée dans la classe. Une éclaffée de rire. ⇒ éclaf(f)er.
1 « On entendait des éclaffées par la porte ouverte du café. » Enq. CD/II, 1975-1981 (VD Arnex).
2 « Son récit a provoqué une éclaffée du tonnerre. » Enq. CD/II, 1975-1981 (GE Genève).
3 « Chaque fois qu’il prend la parole, c’est l’éclaffée dans l’auditoire. » Enq. CD/II, 1975-1981 (NE Fenin).
4 « Voilà ce qu’il a répondu. Ça a fait une de ces éclaffées dans la salle !… » Enq. CD/II, 1975-1981 (BE Moutier).
5 « Il n’a pu retenir une éclaffée de rire. » Enq. CD/II, 1975-1981 (JU Porrentruy).
Localisation. 〈Canton de Vaud〉, 〈Canton de Genève〉, 〈Canton de Neuchâtel〉, 〈Canton de Berne (Jura Sud)〉, 〈Canton du Jura (Jura Nord)〉.
Commentaire. Première attestation : 1897 (v. Pier) ; déjà 1891 avec le sens de “écrasement, éclatement” (« Ouais ! quelle éclaffée !… J’ai entendu dire que quand on tombe comme ça de haut, on est déjà mort en descendant » L. Monnet, Favey, Grognuz et l’assesseur, p. 57). Emprunt du français régional au type patois correspondant ; part. passé substantivé du type éclaf(f)er v. tr. (v. ce mot).
Bibliographie. OdinBlonay 1910, p. 139a ; Pier ; FEW 2, 734ab, klapp III 2 ; IttCons 1970 (> DFV 1972) ; GPSR 6, 181ab s.v. èḥlyafā̩yǝ.
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