désalper v. intr.
◆ Ramener des hauts pâturages vers les vallées, à la fin de la belle saison, les troupeaux
qui y ont estivé. On désalpe le plus souvent en septembre. ⇒ alpage, alpe, alpée, alper ; désalpe ; inalpe.
1 « Certains troupeaux ont été surpris également par la neige mais nulle part on a dû
désalper comme cela s’est vu parfois. » L’Express, 20 juillet 1974.
2 « Et malgré les quolibets, les murmures de ses compagnons, il fit désalper au plus vite. Le lendemain, une épaisse couche de neige recouvrait la montagne. » Nouvelliste et Feuille d’Avis du Valais, 26-27 mai 1976, p. 27.
◇ Descendre de l’alpage à la fin de l’estivage (le sujet désigne le bétail).
3 « Tout de même on se hâte, car le bétail va désalper et les prés devront être en herbe pour le faire pâturer. » IttÇà, 1975, p. 199.
Localisation. 〈Canton de Vaud〉, 〈Canton du Valais〉, 〈Canton de Fribourg〉, 〈Canton de Neuchâtel〉 ; connaissance passive dans toute la 〈Suisse romande〉.
Commentaire. De alper (v. ce mot) et préfixe dés‑. Première attestation indirecte, sous la forme de latin médiéval dearpare : 1469 (v. GPSR). Attesté sous la forme desarper au xvie s., et depuis 1640 sous sa forme moderne. Il existe aussi dans le français régional
de la Savoie, v. ALJA 669 et TuaillonSurv.
Bibliographie. FEW 24, 347b, Alpes ; GPSR 5, 457ab ; TuaillonSurv ; PR depuis 1984 ; GR 1985 ; NPR 1993 ; OffScrabble 1995 ; GR 2001.
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