car postal n. m. (aussi car PTT)
◆ Autocar ayant pour double fonction le transport des passagers ainsi que celui de la
poste, en dehors des grands centres, généralement sur des trajets qui ne sont pas
desservis par des liaisons ferroviaires. Faire les courses* en car postal. ⇒ course (postale).
1 « On aboutit en quelque trois heures au total à la Maison-Monsieur dont le restaurant
étale ses tables jusqu’au bord de l’eau. De là, le car postal nous ramènera à La Chaux-de-Fonds. » Neuchâtel, L’avenir en fleur (publication de la République et canton de Neuchâtel), 1987, p. 12.
2 « À Brigue, le centre régional de cars postaux a été organisé, à titre d’essai, selon les principes de l’économie privée. » PTT express, février 1994, p. 4.
3 « La surtaxe dépassant parfois le coût du billet, les PTT ont dû la moduler en fonction
du kilométrage parcouru. Le déficit du service des cars postaux s’est malgré tout chiffré à 191,6 millions de francs. » Le Nouveau Quotidien, 3 août 1994, p. 17.
4 « Les PTT ont présenté hier à Berne les 17 organismes régionaux qui seront responsables
du service des cars postaux dès le 1er septembre. » Le Nouveau Quotidien, 23 août 1995, p. 8.
↪ V. encore s.v. pinte.
Remarques. On dit aussi très fréquemment la poste (prendre la poste, louper la poste, venir en poste) ; cf. encore autobus postal (« On l’a vu descendre de l’autobus postal. » A. Layaz, Malvallée, 1976, p. 111) et voiture postale (C. Bille citée dans Lengert).
Commentaire. Statalisme. Correspond à l’all. de Suisse Postauto n. n., à l’ital. de Suisse autopostale n. m. et au romanche auto da posta n. m.
Bibliographie. Lurati 1976 ; Had 1983 ; Nic 1987, 1990 ; DudenSchweiz 1989 ; Petralli 1990 ; PledariGrond
1993 ; Lengert 1994.
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