cantonalisme n. m.
◆ Attitude favorisant l’indépendance des cantons face au pouvoir central. Un cantonalisme exacerbé. Une victoire du cantonalisme ⇒ canton ; cantonaliste ; fédéralisme.
1 « Le refus valaisan, quoi que prétendent déjà certains commentaires, ne “procède pas d’un cantonalisme rugueux”, mais d’un fédéralisme* soucieux. » Nouvelliste et Feuille d’Avis du Valais, 9 décembre 1975, p. 1.
2 « Le cantonalisme étroit, sous prétexte de démocratie, porte atteinte aux intérêts communs de la communauté
helvétique qui sont énormes et qui sont les nôtres. » Tribune-Le Matin, 26 septembre 1976, p. 3.
3 « Le fédéralisme*, par quoi nous entendons le cantonalisme, c’est-à-dire la défense des cantons* par rapport au pouvoir central, a le vent en poupe depuis quelques années. Il a servi
d’argument majeur pour faire refuser par le peuple une série de lois fédérales* acceptées par le Parlement : aménagement du territoire, réformes des finances fédérales*, statut de la radio, police fédérale*, etc. […]. » Coopération, 25 janvier 1979, p. 1.
Remarques. Le terme fédéralisme*, de sens équivalent, est plus répandu.
Commentaire. Attesté depuis 1857 (Pier). Dér. de canton ou cantonal. L’all. de Suisse Kantönligeist n. m. (composé péjoratif dans lequel Kantönli représente le diminutif dialectal de Kanton ; litt. “esprit de petit canton”) correspond approximativement à esprit cantonaliste* ou même à cantonalisme exacerbé.
Bibliographie. LittréSuppl 1877 ; Pier ; FEW 2, 232a, canthus II 1 ; GPSR 3, 66b ; Alpha 1982 ; DudenSchweiz 1989.
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