ballon2 n. m.
◆ Mesure d’un décilitre, en parlant du vin. Un ballon de rouge. ⇒ déci.
1 « Tu divagues, ma chère… Sers-moi un ballon. » J. Follonier, La Sommelière, 1971, p. 124.
2 « Le lendemain, les clients, dont l’inquiétude faisait peine à voir, commandaient un
ballon, à la place des deux ou trois décis* quotidiens. » G. Duttweiler, Joyeusetés de Romandie et d’alentour, 1973, p. 215.
3 « Voici un ballon de fendant* que nous avons payé 1 fr. 70. Dans d’autres établissements, le prix passe à 1 fr. 90. En station, il grimpe à 2 francs et même à 2 fr. 10. Le prix du ballon : une gabegie ? Le consommateur se sent parfois grugé… » Nouvelliste du Valais, 23/24 janvier 1982, p. 1.
4 « Le “ballon” de fendant* est aux Valaisans ce que la pomme de terre est à la raclette*. À l’heure de l’apéro trois Valaisans préféreront commander trois “ballons” plutôt que trois décis* en carafe. Question d’habitude. » La Suisse, 18 août 1993, p. 7.
5 « Les clients, eux, redoublaient d’indulgence et de prudence en ne consommant que des
bières et des ballons. » Le Rai-Tiai-Tiai aidjolat [journal de carnaval, JU Ajoie], n° 18, 1995, p. 8.
↪ V. encore s.v. déci.
Remarques. Le mot désigne une mesure, une quantité, indépendamment de la forme du verre, qui
peut ne pas être sphérique.
Commentaire. Innovation suisse romande. Spécialisation à partir du sens du français général “verre à boire hémisphérique ; le contenu d’un tel verre” (TLF 4, 93a s.v. ballon1 B 3 a). Correspond au Römer (n. m.) des Suisses alémaniques.
Bibliographie. TLF s.v. ballon1. Dans GR (1985 et 2001) et NPR (1993 et 2001), la déf. “verre d’une contenance d’un décilitre” est inexacte.
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