arcade n. f.
◆ Local commercial, de surface réduite, servant à abriter des commerces divers tels
boutiques de vêtements, kiosques à journaux, salons de coiffure, pharmacies, pâtisseries,
boulangeries, cordonneries, etc. Arcade à louer ; arcade commerciale ; arcade divisible ; arcade sur deux niveaux,
de plain-pied.
1 « À louer / dans immeuble neuf, à la route des Acacias / avec parking / 1 ou 2 arcades de 120 m2 environ avec sous-sol. » Feuille d’Avis officielle du canton de Genève, 10 janvier 1973, p. 23.
2 « À Genève / grande arcade / boutique prêt-à-porter féminin connue près du centre, sur très bon passage […],
bel agencement*, 4 cabines essayage, […]. » Nouvelliste et Feuille d’Avis du Valais, 19 novembre 1976, p. 22.
3 « ARCADE à remettre*, vieille ville, bon passage, prêt-à-porter masculin, féminin. 60 m2 environ sur 2 niveaux. » La Suisse, 29 mars 1977, p. 22.
4 « Lundi matin vers 10 heures, la voirie finissait de balayer les morceaux de verre qui
jonchaient la place. Dans l’arcade calcinée, on distinguait quelques ananas, des oranges, des boîtes de foie gras défoncées,
[…]. Elle [la maison Fauchon] a également une pâtisserie-confiserie, avec bar, située
à quelques pas de l’épicerie. Cette seconde arcade n’a été que superficiellement touchée par la déflagration. » Tribune de Genève, 20 décembre 1977.
5 « À louer / plein centre de Genève / arcade d’angle / rue du Rhône / environ 200 m2, sur 2 niveaux, donnant sur une des rues les plus commerçantes de Genève. » Tribune de Genève, 15 novembre 1979, p. 14.
7 « À louer DANS / CENTRE COMMERCIAL DE SION / – une arcade de 75 m2 / libre dès le 1.7.1993 » Nouvelliste et Feuille d’Avis du Valais, 24 mai 1993, p. 13.
Localisation. Essentiellement attesté à Genève ; attestations sporadiques dans des journaux vaudois,
valaisans, jurassiens, etc.
Remarques. Dans les autres cantons, on dit plutôt local commercial. — Les arcades disposent souvent d’un dépôt au sous-sol. Dans les petites annonces, les immeubles
commerciaux sont en général décrits comme comportant des arcades et des bureaux.
Commentaire. Métonymie à partir du sens du français général arcades pl. “galerie ouverte servant de passage et bordant les rues de certaines villes” (TLF 3, 406b s.v. arcade A 3). Ces galeries ouvertes sont normalement bordées de boutiques, cf. par exemple les arcades de la rue de Rivoli, à Paris.
Bibliographie. TLF 3, 406b s.v. arcade A 3 ; SchüleListeLar 1978 ; Had 1983 ; FEW 25, 130b, arcus I 2 ; PLi depuis 1989.
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