vilipender v. tr.
◆ Dilapider, gaspiller (de l’argent, des biens, des ressources, de la nourriture). Il ne faut pas vilipender la nourriture (ChevalleyListe 1990).
1 « Le chapitre des eaux donne toujours du fil à retordre à l’exécutif et M. E. B. ne
facilite pas les choses en déclarant qu’il n’est pas satisfait de la façon dont sont
recherchées les fuites. L’eau est trop souvent vilipendée de sorte que M. R. M., chef du service en question, se voit dans l’obligation de
donner quelques éclaircissements quant aux réparations effectuées sur les conduites. » L’Express, 28 décembre 1978.
2 « […] les bâtiments de la Savak, les plus beaux de la ville, témoins de la façon dont
le Shah vilipendait, selon certains, les revenus de la nation. » TSR, émission Un jour, une heure, 21 avril 1979.
3 « Pourtant, j’ajouterai encore que je n’ai rien obtenu de cette femme. Pour elle aussi,
vendre des murs, c’est moins vilipender le bien familial que de laisser croire que l’on est dans le besoin. Ce que je voyais
dans ses ruines n’était rien d’autre qu’une chimère. » G. Borgeaud, Le Soleil sur Aubiac, 1986, p. 237.
Remarques. Emploi critiqué (FichFrBE).
Commentaire. Innovation sémantique suisse romande, non attestée à date ancienne et sans tradition
lexicographique. En français de référence, vilipender ne signifie que “dénoncer comme vil, méprisable” (v. par ex. NPR 1993), et s’applique essentiellement à des personnes. — Sens à ajouter à FEW 14, vĪlis II 2.
Bibliographie. FichFrBE n° 142 (mars 1962) ; Nic 1987, 1990 (< mat. du fichier CD).
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