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hoirie n. f. (parfois écrit avec une majuscule)
1.◆ Héritage indivis. Une hoirie qui vaut plusieurs millions de francs.
1 « Rappelons qu’il s’agissait d’augmenter les impôts communaux afin de constituer un
fonds pour l’achat de biens immobiliers (l’hoirie G., plus de 100 000 m2). » 24 heures, 25-26 septembre 1976, p. 17.
↪ V. encore s.v. mazot 1.
2.◆ Ensemble des héritiers indivis. Une hoirie propriétaire de plusieurs immeubles.
2 « Les 45 000 m2 de la moitié sud, eux, seraient aménagés en parc public. Pour ce faire, la Municipalité
devrait débourser près de 4 millions à l’hoirie B., propriétaire de céans. » Lausanne-Informations, 1er juin 1977, p. 1.
3 « Demande de l’entreprise H. AG et de la Hoirie H., d’un permis de construire, pour la réalisation de bâtiments d’habitation […]. » Bulletin officiel de la Ville de Neuchâtel, 8 avril 1993, p. 8.
4 « De plus, la [sic] hoirie P., qui vient de vendre l’immeuble de la rue de Bourg à B., regroupe les successeurs
de la quatrième et non pas de la troisième génération. » Le Nouveau Quotidien, 30 janvier 1995, p. 17.
5 « POLICE DES CONSTRUCTIONS / Demande de M. N. B. architecte […] de procéder à des transformations […] pour le
compte de l’Hoirie S. Ch. Th. » Feuille d’Annonces du district de Boudry, 12 mai 1995, p. 1.
Remarques. Cf. encore hoir n. m. “héritier direct” ; le mot est donné comme vieux ou vieilli par les dictionnaires français (depuis DG 1895) mais il est encore courant en Suisse romande (« Les hoirs F. ont vu leur parcelle située à la Croix-sur-Lutry passer de l’affectation de zone
rurale […] en zone verte. » 24 heures, 22 mars 1978, p. 18 ; v. encore s.v. mise 1).
Commentaire. Au sens 1, le mot est un archaïsme (déjà donné comme « vieilli » dans DG 1895) qui s’est maintenu en Suisse romande. Le sens 2 semble représenter
une innovation (par métonymie) ; il n’est pas attesté dans la lexicographie française.
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