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ganguiller v.
1.◆ (v. intr.) Pendiller. Des branches mortes qui ganguillent.
2.◆ se ganguiller v. pron. Se balancer, se percher en se balançant. Il s’amuse à se ganguiller au sommet de l’échelle (ChevalleyListe). Arrête de te ganguiller sur ta chaise !
1 « Avec cette idée que tu as eu [sic] d’aller te ganguiller sur ta râpille [= côte escarpée], à deux bons kilomètres du bout du village… » S. Chevallier, Ces Vaudois !, 1966, p. 205.
2 « Quand on se ganguille, on risque de tomber de haut. » Émission “Restons Vaudois”, RSR I, 8 août 1976.
Localisation. 〈Canton de Vaud〉, 〈Canton de Fribourg〉 ; spor. 〈Canton de Neuchâtel〉.
Remarques. Très rare dans la langue écrite.
Commentaire. Première attestation : 1611 (v. Pier). Dialectalisme. Dans les parlers galloromans,
ce type est bien attesté dans l’est du domaine (Saône-et-Loire, Côte-d’Or, Meuse,
Moselle, Vosges, Haut-Rhin, Doubs, Jura, Savoie, Ain ; v. FEW) ; en français régional de France, il a été relevé dans le Doubs, dans le Jura et en Savoie.
Bibliographie. HumbGen 1852 ; CalletVaud 1861 ; GrangFrib 1864 ; BonNeuch 1867 ; « ganguiller “boiter” » BeauquierDoubs 1881 s.v. gambi ; « ganguiller “pendiller, osciller” Annecy, Genève » ConstDésSav 1902 s.v. ganguëlyi ; OdinBlonay 1910, p. 222b ; Pier ; BoillotGrCombe 1929 ; FEW 4, 51b et 829a, gang- 1 ; IttCons 1970 (> DFV 1972 ; CuenVaud 1991) ; DurafHJura 1986 ; GuichSavoy 1986 ;
GPSR 8, 87b-89a, s.v. gangǝlyi̩.
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