fondant n. m.
◆ Bonbon fin au chocolat, souvent mêlé ou garni d’amandes, de noisettes pilées, de nougat,
ou fourré de liqueur ; praliné. Des fondants au kirsch. Offrir une boîte de fondants en cadeau.
1 « Toute la richesse des bourgs s’accumule sur l’estrade et les tréteaux, lots énormes,
lots puissants et gourmands qui mouillent l’œil des matrones économes toute l’année
de pièces de cinquante centimes dérobées au ménage pour payer la drue double quine
et le carton ébouriffant. Paniers de fruits, alcools, cornets* de sucre, corbeilles de fondants au kirsch et de caramels à la crème […]. » J. Chessex, Portrait des Vaudois, 1969, p. 172.
2 « On offre souvent des fondants pour les fêtes de fin d’année. » Enq. CD/II, 1975-1981 (BE Tavannes).
3 « J’ai reçu un cornet* de fondants pour mon anniversaire. » Enq. CD/II, 1975-1981 (JU Porrentruy).
4 « Il y a belle lurette que le Père Noël se fait sonner les cloches s’il n’apporte pas,
entre la boîte de fondants et l’assiette de biscuits faits à la maison, son lot de girls habillées de trois
paillettes, de disques aussi païens qu’entraînants et d’amusements en tous genres. » Le Nouvel Illustré, 15 décembre 1976, p. 26.
Remarques. Le mot du français de référence, praliné, est surtout employé par les confiseurs ; fondant reste le terme courant dans la population. — En français de référence, le syntagme bonbon fondant (ou l’adj. substantivé fondant) désigne des bonbons faits d’une pâte de sucre parfumée.
Commentaire. Innovation suisse romande à partir de fr. fondant adj. “qu’on n’a presque pas besoin de mâcher”, attesté entre autres dans le syntagme bonbon fondant (v. rem. ci-dessus). — Sens à ajouter à FEW 3, 864a, fŬndere I 1 auprès de frm. fondant “bonbon qui fond dans la bouche”.
Bibliographie. IttCons 1970 ; GR 1985 ; GPSR 7, 646b ; GR 2001.
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