chambreur n. m.
◆ Personne qui prend une chambre en location (chez une logeuse, dans une maison privée) ;
pensionnaire. Elle loge trois chambreurs chez elle depuis la mort de son mari.
1 « Il y déposa ses papiers de légitimation le 12 septembre 1878, âgé de 26 ans, fut “chambreur” au numéro 33 de l’ancienne rue de la Demoiselle […]. » E. Gardaz, Oin-Oin et ses nouvelles histoires, 1973, p. 11.
2 « Ah bien sûr, elle notait tout dans ses carnets : les chambreurs, leur nom, leur origine, les versements, les vacances – elle faisait toujours payer
la quinzaine d’avance, on ne sait jamais, s’ils filaient après dix jours, hein ? – les
avances, les retards dans les paiements, les petits dégâts au linge. Il faut savoir
où l’on en est quand on prend des chambreurs. » A.-L. Grobéty, La Fiancée d’hiver, 1984, p. 371.
Localisation. 〈Canton de Vaud〉, 〈Canton du Valais〉, 〈Canton de Neuchâtel〉.
Commentaire. Innovation suisse romande. Semble être sans rapport génétique avec québ. chambreur, de même sens, dér. de chambrer v. intr. “loger dans une “maison de chambres” ; avoir une chambre dans une maison privée” (inconnu en Suisse romande). — À ajouter à FEW 2, 131a, camera I 1 auprès de frm. chambrer.
Bibliographie. TLF 5, 479a s.v. chambre I A 2 d Rem. ; DFPlus 1988 ; DQA 1992 ; Lengert 1994 ; « Québ. » OffScrabble 1995 ; ThibQuébHelv 1996, p. 354.
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