calure n. f.
◆ (fam.) Personne très douée dans un domaine ; fort en thème. C’est une calure. Quelle calure !
1 « Nous avons des calures parmi nos confrères, mais pas un qui soit fichu d’écrire une ligne qui vaille ! » G. Clavien, Un Hiver en Arvèche, 1970, p. 70.
2 « Je lui avais également exposé l’affaire du commerce, à Clara, et celle-ci m’avait
promis de soumettre les cas à l’un de ses professeurs, “une vraie calure”, afin d’avoir un avis de droit […]. » G. Clavien, Le Partage, 1976, p. 86.
3 « [titre] Le meurtrier de la cité / Une “calure” en armes […] Sa science des armes impressionnait ses voisins. Il ne parlait que de
cela, de son métier et de sa collection. » 24 heures, 23 juin 1982, p. 17.
4 « Une vraie “calure” en français, à qui ses collègues soumettent fréquemment leurs problèmes d’orthographe. » La Tribune de Lausanne, 31 août 1982, p. 2.
Commentaire. Dér. de frm. calé adj. “savant, instruit” avec suff. ‑ure. Issu de l’argot scolaire, le mot est maintenant répandu dans toute la population.
Bibliographie. GR 1985, 2001.
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