les citations
bois n. m.
(t. de viticulture) Sarment de vigne, pampre.
1 « Les “bois” sveltes comme de jeunes éphèbes s’enjuponnaient de feuilles d’un vert tendre avec des vrilles en guise de rouflaquettes. » R. Molliex, Chantevin, 1972, p. 31.
2 « Les vieux discutent sur la place, on compte les rentrées, les volets s’ouvrent un peu partout ; à 11 heures, l’agent de police publie l’arrivée dans l’après-midi des bois américains pour le greffage. » E. Gardaz et al., Le Vin vaudois, 1975, p. 105.
3 « Dès que les bois [en italique dans le texte], c’est-à-dire les pampres, sont assez longs il [le vigneron] les attache à l’échalas […]. » CasaBevaix, 1976, p. 120.
4 « En vue de l’importation des bois destinés au greffage de la vigne, les pépiniéristes et les viticulteurs sont invités à adresser leurs commandes à la Station d’essais viticoles à Auvernier […]. » Feuille officielle de la République et Canton de Neuchâtel, 10 novembre 1977.
Commentaire. Le français de référence a connu bois “menues branches, rejetons que les arbres poussent chaque année” (attesté de 1669 à 1899, v. FEW et Lar 1899). L’emploi suisse romand, attesté depuis 1749 (v. Pier) et aussi connu dans les patois, représente une spécialisation de ce sens, qui ne semble plus guère attesté dans la lexicographie contemporaine (seul GR 1985 donne « un, des bois : partie végétale lignifiée », avec la marque « régional »).
Bibliographie. Lar 1899 ; Pier ; GPSR 2, 459a ; FEW 15, I, *bosk‑ 3 ; CasaBevaix, p. 120 ; GR 1985 et 2001 s.v. bois II 2 c.
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