berme n. f.
◆ Terre-plein d’une autoroute. Berme centrale.
1 « Deux chaussées séparées par une berme centrale, chaussées où la circulation est déjà dense, soit en transit, soit pour
desservir les grands immeubles avec bureaux nombreux qui viennent de s’édifier. Sur
la berme, on a planté des arbres. » Tribune de Genève, 7 juillet 1978, p. 13.
2 « La Transjurane aura vraisemblablement quatre pistes* sans bandes d’arrêt d’urgence, avec une berme centrale réduite. » Le Pays, 20 mars 1987.
3 « Il a été happé par une voiture, après être sorti de la sienne à la suite d’un tête-à-queue
dont la cause n’a pas été établie et qui s’est terminé contre la berme centrale. » Le Nouveau Quotidien, 5 avril 1994, p. 22.
4 « Une femme a été happée dimanche soir sur l’autoroute N1, en voulant franchir à pied
la berme centrale pour se rendre sur la chaussée opposée. » Le Nouveau Quotidien, 5 décembre 1995, p. 26.
5 « Retour de week-end tragique sur l’autoroute N1. Lundi vers 20 heures, entre Morges
et Allaman, une voiture roulant en direction de Lausanne quitta subitement la chaussée,
traversant la berme centrale avant d’emboutir deux véhicules circulant correctement en direction de Genève. » 24 heures, 28 mai 1996.
Commentaire. Emploi spécialisé de frm. berme n. f. “espace entre un rempart et un fossé (t. de fortification)” (depuis 1676, v. FEW), “espace laissé au bord d’un fossé, d’un canal, pour arrêter les terres qui viendraient
à s’ébouler” (depuis 1751, ibid.). Le mot est courant dans l’ouest de la France, avec le sens de “accotement d’une route”, ainsi qu’en Belgique (où il apparaît parfois aussi sous la forme berne ; comm. pers., M. Francard, 14 août 1996), avec le même sens qu’en Suisse romande. À ajouter à FEW 15, I, 96a, berm 1.
Bibliographie. TLF ; Pid 1983, 1984 ; RézeauOuest 1984 ; MassionBelg 1987 ; Belg 1994 ; DRF 2001.
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