aller v. intr.
◆ Y aller, s’en aller, partir. Il faut que j’aille. Tu peux aller, tu dois aller. Il faut aller.
1 « Un lointain tonnerre gronda. Il fallait aller. » M. Zermatten, L’Été de la Saint-Martin, 1962, p. 34.
2 « Mais il faut que j’aille maintenant, si je veux prendre quelque chose. » G. Clavien, Un Hiver en Arvèche, 1970, p. 204.
3 « – Il faut que j’aille… / Mais elle ne part pas. » E. Gardaz et al., Le Vin vaudois, 1975, p. 64.
4 « Il faut que tu ailles, tu vas être en retard […]. » A.-L. Grobéty, Zéro positif, 1975, p. 236.
Remarques. Très fréquent dans l’usage oral ; s’observe occasionnellement dans la littérature.
Ne semble pas perçu comme un écart à la norme.
Commentaire. Premières attestations : 1891 (« J’ai pas le temps, il faut que j’aille… » L. Monnet, Favey, Grognuz et l’assesseur, p. 29 ; v. encore p. 31) ; 1941 (Dudan). Attesté indirectement (et inconsciemment)
chez Adout 1986 et Nic 1987, qui corrigent Il faut que j’alle / qu’il alle en Il faut que j’aille / qu’il aille. On rencontre des constructions semblables dans les patois. En France, attesté isolément
à Villeneuve de Marc, dans l’Isère, ainsi qu’à Saint-Pierre et Miquelon. — Manque
à FEW 24, 414a, AMBŬLARE.
Bibliographie. GPSR 1, 284b s.v. aller 1° ; DudanFranç2 ; BrassChauvSPM 1990 ; BlancRouatVill 1993 ; Lengert 1994.
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