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rouleau à pâte n. m.
◆ Rouleau à pâtisserie. Faire l’abaisse à l’aide du rouleau à pâte.
1 « Ma femme est saint-galloise*, elle avait préparé le gros rouleau à pâte, alors… » G. Duttweiler, Joyeusetés du Pays de Vaud, 1972, p. 97.
2 « Animation désormais traditionnelle de la fête de la Mi-Eté du Niremont sur Semsales
[FR], l’épreuve du lancer de la pierre et du rouleau à pâte a confirmé dans leurs performances le costaud et la costaude qui en détiennent les
records depuis deux et un an. » La Liberté, 23 août 1993, p. 17.
3 « Vexé par ce revers, l’assureur le moins assuré du canton* s’est recyclé dans la garde d’animaux. Il s’est déjà entraîné avec le rouleau à pâte sur béquilles de Cuany, exemplaire unique d’un modèle de chien classé monument historique
que lui a confié le ferrailleur durant ses vacances dans les îles. » Le Thé d’octobre (journal des vendanges, NE Boudry), octobre 1994, p. 8.
Commentaire. Première attestation : 1910 (dans la métalangue définitionnelle de OdinBlonay, p. 464a
s.v. redyé̩ 1) ; cf. encore UsteriPd’Enh 1940, p. 113a. Il pourrait s’agir d’un calque de l’all. Teigrolle n. f., de même sens (v. Langenscheidt7), ou d’une innovation du français romand. On trouve la même lexie en français québécois
(depuis 1819, fichier TLFQ) ainsi qu’à Saint-Pierre et Miquelon (v. BrassChauvSPM 1990),
mais il n’y a pas de lien génétique entre ces emplois et l’usage romand. — Sans tradition
lexicographique en Suisse romande. — Dans FEW 10, 500b, rŎtĔlla I, on ne trouve que frm. rouleau “bâton cylindrique dont se servent les pâtissiers pour étendre la pâte”.
Bibliographie. ThibQuébHelv 1996, p. 355.
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