les citations
maîtrise (fédérale) n. f.
◆ Dans certains métiers (menuiserie, ferblanterie, maçonnerie, carrelage, installations sanitaires, mécanique, comptabilité, boucherie, coiffure, etc.), brevet supérieur reconnu dans toute la Suisse qui autorise à s’installer à son compte et à former des apprentis. Maîtrise fédérale exigée. Obtenir la maîtrise fédérale. Examen de maîtrise. Diplôme de maîtrise.
1 « Un manchot se fait raser par un apprenti coiffeur… encore loin de sa “maîtrise fédérale”… À la dixième entaille… l’as du rasoir se lance dans une conversation qu’il voudrait distrayante… » A. Urfer, Urferama, 1976, p. 43.
2 « Nous cherchons pour notre réseau de succursales […] / boucher-vendeur / en tant que conseiller-moniteur pour produits de boucherie et charcuterie. Nous demandons : – maîtrise fédérale / – langues française et allemande (bilingue) / – expérience (production et vente) / – âge idéal entre 25 et 35 ans. » La Liberté, 14-15 août 1976, p. 20.
3 « R. R. a passé toute son enfance à Nidau. Après l’obtention de sa maîtrise, il a pu reprendre le magasin de peinture de son père. » La Femme d’aujourd’hui, 11 juin 1977, p. 13.
Commentaire. Emploi institutionnel d’un terme vieilli en français de référence (cf. mfr. frm. maîtrise “qualité d’un artisan qui a reçu le titre de maître” xve s. — Land 1834, v. FEW ; « [dans les anciennes corporations] “qualité, statut du maître reçu dans un corps de métier” » TLF s.v. maîtrise B 2 a). En Suisse, cf. all. Meisterdiplom n. n. et Meisterprüfung n. f., ital. maestria n. f. et romanche diplom, examen da maister n. m.
Bibliographie. « Waadt maîtrise “examen donnant droit de s’établir” » FEW 6, I, 40a, magister I ; PLi depuis 1989 ; Petralli 1990 ; PledariGrond 1993.
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