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finage n. m.
◆ Ensemble des terres exploitées d’une commune.
• « Une seule ferme se trouve sur le territoire de la commune […]. Les maisons sont ramassées
autour de la rue principale, et partout alentour il y a de magnifiques finages. De tout temps, Damvant [JU] a eu la réputation d’un village où la contrebande était
florissante, surtout avant la guerre. » Le Pays, 3 juin 1976, p. 13.
↪ V. encore s.v. cramias.
Localisation. 〈Canton de Berne (Jura Sud)〉, 〈Canton du Jura (Jura Nord)〉.
Commentaire. Mot d’usage courant en France avant la Révolution, avec le sens de “étendue de territoire sur laquelle s’exerce une juridiction civile ou religieuse”, aussi attesté anciennement en Suisse romande (latin médiéval fenagiis 1388, mfr. fenage 1449, etc. ; v. GPSR s.v. finage 1°). De nos jours, le mot ne survit que dans le français régional de Bourgogne et de Franche-Comté, avec le sens de “ensemble des terres exploitées” (v. aussi DRF) ; cet emploi est passé dans les patois et le français régional de BE et JU. Dans les dialectes de France, il a aussi été relevé en Bourgogne, Champagne,
Lorraine et Franche-Comté (v. FEW).
Bibliographie. « finage “rière [territoire]” » GuilleNeuch 1829-32, p. 244-245 et PeterCacol 1842, p. 195 ; FEW 3, 561b, fĪnis I 4 ; « dans certaines régions (Bourgogne, Franche-Comté) » GLLF 1973 ; « région. (Bourgogne, Franche-Comté) » TLF ; « dans certaines provinces » GR 1985, 2001 ; « très vivant en Bourgogne » RobezVincenot 1985 ; GrafBern 1987 ; ColinParlComt 1992 ; « dans certaines régions » NPR 1993 ; DuchetSFrComté 1993 ; Lengert 1994 ; GPSR 7, 474b-475a s.v. finage ; DRF 2001.
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